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Le haïku est une forme de
poésie qui
est "l'art de combiner les sonorités, les rythmes, les mots |
HIC et NUNC
... L'instant décisif
Mes haïkus et senryûs au fil du temps se trouvent à présent sur ce blog ou celui là | |||||||||||
Juillet
06
Festival
d’Avignon
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pas besoin de clim il le gare bien à l’ombre son vélo nuit pâle vue du bar dans la vitre sale le petit jour lueur de l’aube d’une nuit passée à boire où est-elle seuls
avec les autres dans
son carnet de brouillons |
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vigne de mon père
Dimanche
de Pâques zig
zag bleu vert
croquant le quignon genets
en fleurs c’est
plié avril 06 Mon
pays de vigne
à
défaut de chair Willy pas de silence de mort (les oiseaux) le premier coucou ce printemps il ne l’entend pas le premier au cimetière les pieds dans la terre du bon coté
son
bout rouge
la
bécasse dans le livre :
pluie d’été grippe aviaire
grises
un courant passe
aube
d’été
aube grise la
fenêtre ouverte
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dans la rosée du matin
la
pluie en haut de sa branche
joue rouge
sur
le lac noir
mon chaton caché touristes en Provence
retrouvant dans les lavandes
l’odeur des WC
neige marché de Provence
tous ses corps de femmes fraîches
tous ces parfums
assise
au soleil
grand beau temps bleu frais matin de Noël
seul avec sa baguette
de pain
réalisant
ses cheveux grisonnants
en relisant l’offre
des
gamins mélangés sur
l’avenue dans Paris plein de crèches pour de vrai des tentes aux SDF le SDF crache dans la rue y ferait pas ça chez lui infos cruelles un bouton à la radio pour être loin pas vu la honte dans les yeux du mendiant tête baissée En relisant, début 2008, tous ces petits textes déjà anciens je me retrouve à la place d'un lecteur qui les découvrirait; beaucoup me sont incompréhensibles aujourd'hui(?!), pour d'autres j'y vois des images ou des interprétations que je n'avais pas imaginées initialement... Bref, j'aurais pu éliminer ceux que je ne comprenait pas ou qui me semblaient ratés... Il ne serait pas resté grand'chose et de plus ce serait tomber dans le travers du "traitement de texte" qui est de "modifier" sans garder les traces des évolutions, des errements et de l'origine.
la tonnelle
dans le fond du vallon
au fond du vallon paupières
closes
cachant
maison d’amis
O
_ O _ O _ O _ clic clac clic clac maison à zéro euro
quel est cet OVNI pêchant m o n i m a g e première
nuit en montagne le sol souple sous mes semelles première nuit en montagne avec toutes les étoiles sauf une * au pied du gingobiloba
dans le ciel blanc
cet air en tête dans le bois
extensible dans
l’ancien sentier
dans
l’ancien sentier sur
la gouttière jaunes
ou rouges
au-delà
du lac
coupelle
pleine Aix
en Provence
Assis
« ça se mange les graines ? » - dans sa petite bouche les
premières figues Pleine
de sucre alerte
rouge le
vieux clodo dans
la
foire
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! !!!/////___ __ __//////!!!!!!!!!!!! la chatte et le Mistral contre la vitre glacés \ / O- ~~O
Hurricane
New
Orléans
Sept.05 |
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Grande
sécheresse en hte Provence... sortant
de l’au-delà pour
l’instant
jaillissant
de la piscine
près de la source
rosée
née ce matin
elle ne verra pas la nuit
l’éphémère
glou-glou dans le rocher mi-août
-
miaou entre nous on
se sent plus naturels
à nouveau |
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maison
d’enfance
avenue
tremblante
terrasse
au midi à
la même terrasse sur
la corde à linge
cerisaie
en fleurs
seul au sommet aube blanche le
suintement perçu
crêtes blanches vent
violent
invisible
elle se croit nuit noire, c’est bon de pleurer
zéro défaut au
croisement place
St Pierre : habemus
papam ! précoce,
Ronds sur le lac
oh !
un coucou un
berger perdu un
pastre perdut je
joue en songe couché
dans le noir
tête auréolée matin d’été je lève une pierre cette année encore midi au printemps
8 mars
la haie d’aubépines ils sont faits pour elle ces rubans dans ses cheveux déjà sa grand-mère… avatar au cœur de fin
catalogue de 60 - les grains des oiseaux la pluie mélange 14 février
saint Valentin gris
ne sait où se mettre
au magasin le portique de contrôle franchi avec succès
pas ma taille - « ça se porte ample »
plus que du vert - « ça revient à la mode » soldes cette année deux boules de neige - bonne femme 01/2005 22 décembre une minute en plus un jour en moins
le champagne déborde raz de marée dit-il
les citronniers sont rentrés pas les nombrils
récréation le grillon d’hier soir ne veux plus s’arrêter fin d’automne
soir d'automne pour ton visage nuit blanche pas sommeil pour contempler l’aube claire
soleil
pâle
sur sa branche plus
de chênes blancs l'ombre
des cyprès du rouge partout ici aussi ça coule à flot - beaujolais nouveau
tache rouge nuit et maison blanche Fête des morts
un bulletin béni dans l’urne funéraire - a voté Nov.04 jusqu’à la dernière goutte baignade tardive
les vendangeuses émergent et plongent vraies nageuses
dans mon rêve j’étais vieux, vol de flamands roses au soleil couchant, je pense au jeune aveugle
pêches de vignes perdues dans les rangées de la vieille
plaine de vignes chaque rangées a son ombre teintées lie-de-vin
retour d’alpages les dames admirent les bêtes les bergers les dames
* père et fils dans l’eau la jeune mère voilée dans l’ombre
noir sur la plage le voile de la jeune mère le maillot du père
l'homme bronzé
sur la plage
Août 04
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après l’incendie j’aurais dû plus l'admirer la ligne de crête
Sur la crête Sapins de Noël lumineux Sans les canadairs
sur la crête sapins illuminés et boules de feu
après l’incendie au milieu des troncs noirs un sapin vert
on l’a toujours vu aussi vivante que nous forêt brûlée
forêt verte ce matin le feu éteint forêt noire
éloignant la fumée et les flammes vent du sud
plus de fumée maintenant transparente la ligne de crête
le chêne vert si prés de son seul ami canadair jaune la forêt en feu 29 juil 04 |
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face au nuage allongé dans le cielles
figues écrasées
pendant le dessert
crissement sur la terrasse
pas encore en rythme elle hésite à se lancer toute seule
bien trop en avance personne pour la suivre première cigale on ne s’entend plus habitué à nos rires l’éclat des cigales * Dans
la garrigue les yeux de la fille pleins de larmes en pleine rue
dans le cimetière la plus noire de la gamme dans
les étoiles Juin
04 Après celles aux bras douleurs vives dans les jambes Bon anniversaire
T’ad beaux yeux tu sais Mais as-tu un corps de sirène Scaphandrière
boules à terre prenant
le métro
premier lézard
jouant à l’ombre
Aïe
dans ceux des gars les yeux bleus des filles le ciel aussi
parfum des violettes l’image d’une ville puis de son chanteur
Toutes
ces femmes des
gens courent
Toujours
le même air
tout
est à lui flocons
immobiles - au
chaud dans le lit
ni
triste ni laid feuille
volante -
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11M nuit de Madrid au-dessus des cloches noires des mains blanches
manifestation le visage d’une femme sans commentaire
vent violent larmes aux coins des yeux de la
douanière + nue
jusqu’aux reins dehors
la nuit
saint Valentin des
preuves d’amour -
rue
saint Denis
14
février
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touriste
nippone
tout
premier crocus
autrefois
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coucou de printemps -
coucou
de printemps -
il
chante encore
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Terrasse
torride, * Grasse
matinée. * Retour
vers le nord,
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ses plumes bleu outremer entre mer et
ciel
terrasse au midi * Carafe glacée |
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sous le voile
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La
mort t’aime trop
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mur surchauffé saccadé et gracile un lézard. * la vieille lézarde sur le mur de ma maison s’allonge au soleil
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Boules de coton Nuages entre ciel et terre silence entre eux
* Pluie sur la plage Bruit absorbé par le sable Averse muette |
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ses premières traces à
petits
pas les pinsons partis plus de sons aux fenêtres seul le tic-tac
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* Piaillant
sur les fils
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après l’orage tout le monde en bave même l’escargot * crue incroyable tout le monde est cuit sauf l’escargot * le niveau baisse les pattes des flamands roses rallongent * champs inondés l’aigrette sur le cheval on s’entraide * raclette en main elle montre son nombril « y en avait jusque là ! * pattes dans l’eau le cheval mire son double aux courtes pattes
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ces carpes centenaires ont vu Monet * s’enfoncer dans sa douceur bruyante * tapis fait main doigts d’enfant pour intérieur cynique * tapis de fleurs processions de mon enfance pieds nus des filles * tapis volant j’y crois plus qu’à la paix dans son pays * il tapisse mon palais des fleurs du Rhône le frère de la côte
Décembre 03 |
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Fragile arc en ciel, Dés que la pluie s’arrête je sors pour le voir.
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Ronds sur le lac L’eau retrouve l’eau Pluies
de septembre *
J’admirais ses fesses elle a rabattu le drap - maudit moustique *
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Tel le papillon Un haïku dans ma tête Tous deux envolés
*
Trous dans la salade Sur les lieux du crime le serial croqueur
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Il brille autant même mort Le hanneton *
25 ans après retrouvailles avec une ex - Seul le regard
Eté 2003
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en bout de branche rendant le bleu presque noir la pomme rouge * Le tas de fumier Brille et fume en plein soleil Les fleurs sont à l’ombre
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Bien au dessus des bernaches le long courrier Voile noire voile blanc * Le ruisseau vomit La terre assoiffée a trop bu Fête de la pluie
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Reçu au bac ! Ca me fait plus plaisir que si c’était moi. * Dans les yeux qui brillent de joie ou de tristesse tous les résultats
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Bal du 14 juillet Nuit de soleil et d'artifices * Tête à tête Lèvres rouges et blanc des yeux Bleu pétard.
Eté 2003 |
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chaleur collante bras et jambes emmaillotés seule la langue |
Aubépines en fleurs - Celles qu’aimait ma mère - Je n’ose
sentir |
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Bouquet fané Abandonné au soleil Son ombre est si belle * Fourmi sur ma jambe Connaît-elle ses sœurs De l’intérieur * Dans le vieux sablier Le sable passe mal Vent marin
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Ces petits arbres A qui je fais de l’ombre Ne m’en feront jamais *
Printemps 2003 |
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Ombres sur la terre, récits flous de nos vies à
l’encre du soleil. * Shadows on
the earth |
Ombres permanentes, film noir et blanc de la vie - Ciné
solaire. * Permanent shadows |
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Bourrasque d’automne Le beau chêne s’effeuille Strip-tease intégral |
Toujours entre nous, tout au bout de nos amours - Un bout n’est pas nous. |
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Martinet assoiffé ricochant sur le bassin Vrai kamikaze
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le maître a livré le secret du haïku la vie est belle *
Ombre qui s’éloigne Reviendra-t-il de là-bas le vieux pèlerin
Printemps 2003 |
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De la sagesse Naît la tristesse Le savoir l’amplifie |
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La fillette se tord Dans son fauteuil roulant Pour voir jouer l’enfant * Tout est à refaire J’allais m’endormir La cigale s’est tue
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soleil couchant j’accompagne du regard le retour des voiliers * Le soleil est parti L’embarcadère est désert Seules les mouettes |
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Eté 62 * Ses yeux obscurs, Regard au fond d’un puit, Imperceptible…
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Ta terre est l’exil, La notre ne bouge plus, Fermez les portières !
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J’ai pour frontière, Dans les airs et dans les terres, Mon corps et ma vie.
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Mémoire de mon pays, Si je perds mes racines Je suis un désert.
*
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Chairs écarlates Sueurs au creux de tes reins Douce vacuité * Gouttes de sueur Distillation pure De ton ardeur
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Vol de flamands roses, Qu’est-ce que ça doit être chiant D’être aveugle! * sur la mer sans écume quatre goélands |