fin du repas
- il refait le monde…
dans l’autre sens
fin
du repas
- la bouteille vide
le fait sourire
petit
déjeuner :
l’odeur puis la vision
des genets
droite
en plein soleil
tout
habillée de sombre...
l’ombre
chemin rectiligne
- regarder le sol
pas la ligne
(Burgo Ranero)
seul sur la meseta
champs de blés et rêves
à perte de vue
te
croyant loin
je me retourne
tu es si proche
(partout)
départ à l’aube
- deux petites japonaises
aux rires éloquents
(Hospital del Orbigo)
petit
matin
- on se retrouve ce soir
ou jamais
en haut du col
regarder la descente
puis la montée
pieds nus sur tout le chemin
- aux chevilles
deux grelots -
(O Cebrero)
ascension
du Cebreiro
- dans un champ
des porcs courent
au Cebreiro:
des coquilles St Jacques vides
plein le distributeur
seule
avec sa flûte
jouant pour moi
sans le savoir
(Najarin)
cimetière en fleurs
- heureux
d'être encore
du bon coté
gouttes de lumière...
premières prisonnières
des toiles
séchoir du gîte:
des chaussettes de marche
un slip en dentelles
(Triacastella)
seule en chemin
elle relate l’instant
au dictaphone
(Castromaior)
photos
au flash:
les ampoules de ses pieds
transportées par le portable
(Hospital del
Orbigo)
vue
du duvet :
l’Allemande en string
veut déjà allumer
(Triacastella)
chemin de rêve
- ne pas se pencher au-dehors...
risque d’éveil
aube
dans les blés :
- « ça pourrait être pire »
- « que du bonheur »
(Azofra)
apprivoise ta solitude
dit le sage
entouré de sa cour
(Astorga)
domine ta souffrance
dit le sage
à qui on ne demande rien
(Astorga)
ola pérégrinos
buen viaje buen camino
- dame en noir
(Najera)
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