Sans Eiji
Yoshikawa la littérature contemporaine d'aventure et de
divertissement purement japonaise ne serait pas ce qu’elle est
maintenant. Une promenade dans une librairie japonaise quelconque révélera
que, contrairement à ce que pensent beaucoup d'étrangers,
les Japonais ne lisent pas généralement les icônes
mondiales de leur littérature, comme Yukio
Mishima, Kenzaburô
Ôe ou Yasunari
Kawabata, ni même davantage les auteurs étrangers
de succès international comme Stephen King
ou Anne Bouclez. A l'exception de l’éternel
« Harry Potter ».Ce qui se vend réellement au Japon
est la littérature de divertissement autochtone : énormes
collection de livres de tous les genres imaginables (drame, humour,
terreur, thriller...) écrits par des japonais pour les japonais.
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Ce qui est
le seul objectif de centaines d'auteurs qui écrivent simplement
pour divertir, et non pour la littérature (c'est-à-dire,
qui ne gagneront jamais un Prix Nobel). ). Celui qui commence à
avoir une reconnaissance internationale est Kôji
Suzuki, grâce au succès de la version cinématographique
de son roman « Ring », un authentique best-seller des années
90. Eiji Yoshikawa est né de toute
cette industrie de roman sans prétention et il est resté
dans cette industrie sans doute par faute et ce sont ces œuvres
« Miyamoto Musashi » et « Taiko », qui ont planté
la semence.
Eiji Yoshikawa
est l'un des écrivains les plus populaires, les plus prolifiques
et les plus aimés du Japon. Né d'une famille très
pauvre en 1892 dans la préfecture de Kanagawa qui appartient
maintenant à la ville de Yokohama. Le jeune Hidetsugu
a passé une enfance très difficile. Ses parent Naohiro
et Iku ont eu des problème dans
leur vie professionnelle, ce qui à fait qu’il a dû
abandonner l'école à l’âge de 10 ans et entrer
dans monde du travail en effectuant une série de travaux des
plus variés. En 1910, après avoir souffert d’un
accident de travail sur les quais du port de Yokohama dont il est miraculeusement
sorti en vie, il décide donc d’allé à Tokyo
et devient apprenti dans un atelier le laque. C’est là
qu’il s’intéresse à la poésie. Puis
il intègre un groupe de poésie et commence à écrire
un recueille de haïku sous le pseudonyme de Kijiro.
Peu après, en 1914, il envoi l'histoire « Enoshima Monogatari
» à un concours de roman à la prestigieuse édition
« Kôdansha » et obtient qu’elle soit publiée,
ce qui marque le début "réel" de sa carrière
d'auteur. |
Bibliographie : |
1925-1926: (Kennanjonan) |