HISTORIQUE DU 8e RPIMa |
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8e RÉGIMENT PARACHUTISTE D' INFANTERIE DE MARINE |
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DE L' ARMÉE FRANÇAISE |
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depuis 2001 insigne régiment et 11e BP d'épaule
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"J'ai traversé les mers avec les ailes de la victoires
en tenant dans ma main de fer le glaive de la vengeance"
Sa devise "Volontaire"
Lieu de garnison: CASTRES
8e Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine Évolutions des Insignes qui ont constitués le régiment
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Date de création: 28 février 1951 en Indochine |
1er compagnie |
2e compagnie | 3e compagnie | 4e compagnie | 5e compagnie |
11e compagnie | compagnie CCL | compagnie CEA modèle 1 | compagnie CEA 2 modèle 2 | Insigne du 8e en 1960-1962 |
SOGH | compagnie CCS | GCP | Caporaux chefs | CRAP |
1Cie type1 | 1Cie type2 | 2Cie Tromxuasnoc | 2Cie type216 | 4Cie ruse et cogne |
apronuc 1er mandat | Bat inf4 ifor 1996 | Bat Inf4 Sarajevo1995 | Finul Liban1978 | Épervier Tchad1987 |
Finul 1982 | Opération Noriot Rwanda | ONU1978 | Manta Tchad1983 | Nellecaledonie1986. |
ENTAC de la CA | SER. | compagnie CA | Cie Instruction | 50e anniversaire |
Décorations:Il
est décoré de la croix de guerre des TOE avec 4 palmes avec 4 citations
à l'ordre de l'armée (indo) et de la
fourragère aux couleurs médaille militaire et celle aux couleurs du ruban de la croix de guerre des
TOE. son drapeau porte l'inscription "Indochine".
Historique:
il est l' héritier
du 8eme BPC Bataillon de Parachutistes Coloniaux 1951/1952.
du 8eme GCP Groupement de Commandos Parachutistes 1952/1953. il dépendait des GCMA Groupement de Commandos Mixtes Aéroportés.
du 8eme BPC Bataillon Parachutiste de Choc 1953/1954.
du 8eme BPC Bataillon de Parachutiste Coloniaux 1954/1955.
du 8eme RPC Régiment de Parachutiste Coloniaux 1956/1958.
du 8eme RPIMa Régiment Parachutiste Infanterie de Marine 1958
Créer le 28 février 1951 en Indochine sous le nom de 8e BPC Bataillon Parachutistes coloniaux, il livre de nombreuses batailles en Indochine, Lai-Chau, Hoa-Binh, Langson, Diên-Biên-Phu ou il obtient quatre citations à l'ordre de l'armée.
ll s'est appelé 8e BPC dés sa création à Hanoï parce qu'il est le seul bataillon para né hors métropole. Tous les autres bataillons étaient appelé BCCP parce qu'ils avaient été formés à Meucon
Dissous le 19 mai 1954 après Diên-Biên-Phu il renaît le 1er mai 1956 sous le nom de 8e RPC Régiment Parachutiste Coloniaux au début de la guerre d'Algérie, il participe pendant toute la durée de cette guerre aux opérations contre les rebelles dans les Aurès, là il inflige de lourdes pertes en hommes et en récupération d'armes, El-Kiffene, Ain-El-Kesseub, Tarf, pour ne citer que les plus importantes.
Il rentre en France le 8 juillet 1961 et s'installe à Nancy puis définitivement à Castres, là il prend le nom de 8e RPIMa Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine, A partir de 1969 les multiples problèmes militaires partout dans le monde l'amène vers des missions de paix et d'assistance aux peuples opprimés, mais aussi de maintien de l'ordre sous L'OTAN et Casque bleu. Partout on le retrouve, Tchad, Ouganda, Bénin, Rwanda, Gabon, République centrafricaine, Bangui, Brazzaville ou il évacue des milliers de ressortissants principalement des Européens.
En 1978 au Proche et Moyen Orient, Liban là il obtient sa cinquième citation à l'Ordre de l'Armée, il participe à la guerre du Golfe et au Kurdistan.
En 1980 il intervient dans le pacifique, aux Nouvelles Hébrides, en Nouvelle- Calédonie, en Polynésie ou il protége les atolls de Mururoa et Fangataufa cite des essais nucléaires Français.
En 1991 dans le nord de l'Irak, la 4e Cie fait deux opérations avec les américain, anglais, italiens pour protéger les Kurdes.
En 1992 au Cambodge avec mission de désarmer les Khmers Rouges.
Ces dernières années en Bosnie, au Kosovo Mitrovica dans le cadre de l'alerte "Guépard"
Le 8e RPIMa a perdu 19 Officiers, 69 Sous Officiers, 381 Parachutistes qui sont morts pour la france.
l’embuscade meurtrière subie par le 8°RPima en Afghanistan
Chant régimentaire du 8e RPIMa
Nous sommes tous des volontaires du 8e RPIMA
Entends nos clameurs guerrière, nos chants de combat
Colonial parachutiste, viens, tu connaîtras le risque
Ah, ah, ah, avec le 8e RPIMA (Bis)
Dans ce monde sans entrailles où l'on perd le nord
Nous livrons une bataille jamais vue encore
Il est dur d'être fidèle, mais SAINT MICHEL sous ses ailes
Ah, ah, ah, a pris le 8e RPIMA (Bis)
Nous voulons demeurer dignes de nos grands anciens
ceux d'Algérie, d'Indochine du Tchad Africain
Héritiers de tant de gloire, nos drapeaux sont lourds d'histoire
Ah, ah, ah, c'est ça le 8e RPIMA (Bis)
Nous avons foi en la France, en son avenir
Ses fils ont de la vaillance et savent souffrir,
Et nous montrons nous-mêmes qu'on sait mourir quand on aime
Ah, ah, ah, avec le 8e RPIMA (Bis)
Dans l'enfer de la bataille nous tombons du ciel
Nos pépins dans la mitraille claquent au soleil
Les sticks bondissent sans trêve pour l'assaut un chant s'élève
Ah, ah, ah, celui du 8e RPIMA (Bis)
Chant de la compagnie d'appui du 8e RPIMa
Para, marche à travers le pays
Sentant leur froideur amour de la vie
Quand pour te défendre et mieux te servir
Nous avancerons toujours sans périr
Sur cette piste sans fin
Vont les parachutistes
Sans fin suivre cette longue piste
Croyons en la force et en l'effort
Nous vaincrons la peur une fois encore
C'est notre espérance de pouvoir aussi
lutter et souffrir pour notre Patrie
Parachutiste,
Ton destin t'attend sur la piste
Ton destin t'attend sur la piste .
Informations
Pour célébrer le cinquantième du 8e RPIMa, l'amicale des anciens, en association avec le régiment publie"Cinquante ans au 8e". ce coffret en quatre tomes comprenant 700 pages et plus de 2000 photos, retrace le passé de cette formation, l'une des plus jeunes et non des moindres des régiments paras de l'armée française.
prix spécial franco de port: 400Fr
contact: "l'amical du 8e" au 05.63.62.55.87 - BP 339 Quartier Fayolle - 81108 Castres.
Précisions de l'ADC (r) Jacques ANTOINE
Chargé des Traditions au 8°RPIMa
1951, le CNE Gautier premier chef du 8 demande à Drago de fabriquer un insigne décrit ainsi: Dragon armé, émaillé bleu avec ventre blanc, traité à plat sur l'ancre coloniale classique.
Une erreur d'interprétation chez Drago fait ressortir le dragon non émaillé, donc couleur argent.
Cet insigne restera le même jusqu'en 1960. Seul va changer le sigle du bataillon BPC , GCP,re BPC, et RPC
En 1960-1962 le Col De Seguin-Pazzis le change. Il prend la forme du fameux losange Personne ne veut cet insigne mais discipline oblige il est gardé jusqu'au départ du Colonel. Il aura duré en gros deux ans.
L'ancien insigne ( le dragon sur ancre) est donc remis en vigueur et durera jusqu'en 2001.
Entre temps pour le cinquantenaire en 2001, il est décidé de sortir l'insigne du 8, tel qu'il aurait dû être en 1951, c'est à dire, dragon bleu. Il n'était alors pas question de le porter.
Mais fin 2001, juste après le cinquantenaire, l'actuel chef de corps, le Col Bosser décide que le dragon bleu se porte sur la tenue. C'est fait.
L'embuscade de la vallée d'Uzbin...
Bonjour a Tous!
Récit ,suite aux témoignages des survivants de l’embuscade meurtrière subie par le 8° RPima en Afghanistan.
Accueillis par St Michel, que Dieu les garde près de Lui. Ils ont notre respect. Vivent les Paras.
Amitiés ou Bises.
C'est le parachutiste Le Pahun qui sera abattu le premier. Il était le voltigeur de pointe de la section. A 50 mètres du col, il est fauché par une rafale. Ses camarades de Carmin 3 retrouveront son corps à l'aube. C'est le début de furieux combats. Damien Buil, le chef de groupe qui est parti le chercher, revient en titubant. "Je suis touché au ventre", dit-il avant de tomber, à découvert, au milieu de la piste. Marchand, Darchy et Gros veulent à leur tour y aller. Soudain surgit un taliban. Darchy vide la moitié de son chargeur sur lui. Pendant ce temps, Marchand tire le blessé derrière le rocher où sont abrités ses camarades. Ils lui enlèvent son casque, son gilet pare-balles percé par les éclats, posent un pansement compressif. Damien veut vivre. Il résiste pour sa femme Aurore, enceinte d'un petit garçon, et pour Lilou, sa fillette de 2 ans et demi.
Les talibans attendaient visiblement les Français. Oui, ils ont su quand ils ont quitté leur base de Tora, puis les ont vus venir de loin, entrer dans la vallée, progresser ensuite à pied vers eux. Ils disposent de fusils-mitrailleurs, de tireurs d'élite équipés de fusils Dragunov à lunette. Ils tirent d'abord sur les premiers éléments français. Ensuite, leurs snipers cherchent à éliminer le chef de la section, l'adjudant Gaëtan Evrard, blessé, et son radio, qui sera tué. Les talibans sont à cinq contre un. Les Français tentent de se regrouper pour se dégager du feu ennemi. Les avions et les hélicoptères américains arrivés un peu plus tard mitraillent les talibans qui essaient alors de s'imbriquer au milieu des Français. C'est presque du corps à corps. Un taliban surgit à 20 mètres de Dussat. Darchy lance une grenade et "sèche" l'insurgé. Au même moment, l'adjudant Evrard est touché à l'épaule. Ils sont quatre soldats à se serrer derrière un petit rocher. Le tireur d'élite Kevin Chassaing réussit à éliminer un sniper à 450 mètres. Mais les talibans ripostent, sautant de rocher en rocher. Alexis Taani, le radio, alterne bouche-à-bouche et massage cardiaque sur un blessé. Une balle lui traverse la main et frappe Buil, qui s'éteint peu après. Les talibans ont compris et concentrent leurs tirs sur ce petit groupe. L'adjudant Evrard est menacé. Taani se dresse devant lui pour faire écran. Des balles claquent dans son dos. Il vient de se sacrifier pour sauver son adjudant. Darchy et Chassaing le traînent sur la piste pendant que trois camarades vident leur dernier chargeur pour les couvrir. Le premier, Darchy, prend une balle dans le tibia. Chassaing tombe, touché à la cuisse. Un second projectile le frappe en pleine tête. Un taliban surgit devant Darchy. Il n'a plus que son pistolet automatique. C'est quitte ou double. A 20 mètres, il vide son chargeur. Le taliban s'effondre.
Des soldats français se sacrifient pour sauver leurs camarades... Le caporal-chef Penon a le genou fracassé par une balle. Blessé, l'adjudant ne peut pas le porter. Il faut courir. L'infirmier préfère rester, lucide sur son état. Il sera découvert mort près du même rocher, après avoir épuisé ses munitions pour couvrir le départ de ses camarades. Plus loin, une balle percute le casque de Garabedian. Il est sonné mais Nicolas Grégoire l'entraîne vers un rocher. Soudain, un cri, une chute : le caporal-chef Grégoire est fauché à son tour. Garabedian se précipite sur lui et reçoit comme une immense claque dans le dos, qui le jette au sol. C'est une volée d'éclats, heureusement arrêtée par son gilet pare-balles. Plus loin, Paul, Hamada et Waetheane progressent accroupis. Une balle casse le bras d'Hamada. Waetheane est lui aussi touché. Il réussit à sauter un muret mais les impacts les poursuivent. Waetheane, touché une seconde fois, a la force de courir s'abriter derrière un rocher. Le groupe lui injecte une dose de morphine et lui fait un garrot. A côté se trouve Anthony Rivière, 22 ans, qui se plaint du ventre. Il n'y a pourtant ni sang ni impact sur son pare-balles. On découvrira que ce jeune Réunionnais a pris dans le tibia une balle qui est remontée jusqu'au foie, provoquant une hémorragie interne fatale. Hamada, lui, ne sent plus son bras droit, retourné dans son dos. Tout seul, il le ramène devant, récupère le garrot tourniquet dans sa trousse, le pose sur la blessure et serre avec les dents. Il renonce à la morphine pour ne pas s'endormir. Lui aussi veut vivre, par amour : sa femme est enceinte.
Les parachutistes français sont parfois si près des talibans qu'ils les entendent parler. Oui, ils descendent de façon espacée et crient pour se parler. A un moment, Gros comprend qu'ils sont arrivés à hauteur du secteur où se trouvent les corps de Buil, Chassaing et Taani. Ils devinent que les talibans dépouillent leurs camarades, récupèrent leurs armes. Marchand les entend rire. Il imagine la curée. Pour lui, c'est trop. Il lance une première grenade défensive quadrillée, qui en couche quatre ou cinq. Du coup, c'est le silence. Il veut jeter la seconde mais, blessé au bras, n'arrive plus à la dégoupiller. Gros voit quatre talibans se redresser au moment de la première explosion. D'une rafale, il en tue deux. Deux autres se mettent à vociférer dans leur radio. Une nouvelle grenade ramène le silence. Il détecte un autre taliban sur la droite, tire, le blesse et en abat un troisième venu l'aider. Les paras ont su rendre coup pour coup pendant des heures.
Au fil des heures, ils ont quand même le moral qui baisse. C'est sûr, mais sans perdre leurs moyens. Ils restent très solidaires. Ils se parlent beaucoup d'un rocher à l'autre. Bien entraînés, ils ont la foi et sont disciplinés. Lorsque le caporal-chef Marchand ne peut plus bouger, il demande à ses hommes d'aller chercher de l'aide. Lui attendra sur place. "Pas question, répondent ses hommes. On ne vous laisse pas." "Ça ne sert à rien", gueule Marchand en leur jetant un caillou. "C'est un ordre !" Les soldats obéissent. Marchand se retrouve seul. Trois talibans descendent dans sa direction. Waetheane, Paul et Garabedian sont couchés dans un talweg. Les insurgés passent sans les voir. Marchand serre plus fort sa grenade, sa dernière arme. Il ne bouge plus. Les talibans ne s'arrêtent pas, le croyant mort. Le caporal-chef hallucine : il pense voir le soleil monter, alors qu'il est en train de se coucher. Au bout d'une heure, il décide de descendre, à son rythme. Mais, juste un peu plus haut, un fusil-mitrailleur tire de courtes rafales pour bloquer le passage. La seule solution, c'est sa dernière grenade. Il se concentre, respire un grand coup, la dégoupille calmement et la lance au plus juste. Abasourdi par ses tirs, le taliban n'a pas entendu la cuillère sauter. Il disparaît dans l'explosion. La voie est libre. Soudain, un hélicoptère américain fonce droit sur lui. Il est à 10 mètres. Marchand croit qu'il va se faire buter pour ses camarades ! De son bras valide, il fait de grands gestes lents. Le pilote hésite, manœuvre un quart de tour à gauche et tire une salve de roquettes loin derrière le caporal-chef, qui entend des cris. L'hélicoptère vient de lui sauver la vie en anéantissant un nid d'insurgés. Il hurle sa rage de vivre et ne peut s'empêcher de crier aux talibans : "Bandes de chiens."
Amitié Para-Colo. D.SCHEMBERG
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Président: Général ( CR )
François CANN
Secrétaire: Chef de
Bataillon ( ER ) Jean PIEROTTI
Secrétaire-Adjt: Lieutenant-Colonel ( ER ) Georges BESSON . |
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liens
http://www.unp94.org/8rpima.htm
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