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derrière St Guilhem(75869 octets)

Le Vignogoul(43779 octets)

derrière St Guilhem(65623 octets)

Montmirail(56382 octets)

Vive la Vigne et le Vin

parallèles
les rangées de vigne
convergent

chemin d'Arles avant Aniane(41266 octets)
 
Vignogoul(71201 octets) chateau d'Aumelas(67442 octets) Vaucluse(63144 octets)

Montmirail(62189 octets)

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Avant les machines...
(Avant... danger!)

Vendangeuses vives
Sages femmes aux vignes
Sectionnent les grappes
Des cépages nobles
Lien ombilical
Du vin qui va naître

 
Rires et cris éclatent
Dans tous le vignoble
Rites et jeux sacrés
Jus béni sucré
Éternel baptême
C’est tout ce que j’aime !

 

 

  Coteaux du Pic St Loup 
I
I
Vin
Vin d'ici
Vin écarlate 
  Dans ce pays béni 
  Quand un raisin mûrit 
  Que ses raisins éclatent 
  Saveurs et parfums inondent
  Cette vigne du bout du monde  

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Dans les vignes les raisins noirs

Caressés par de fines mains

Gonflent pour le défouloir

Bouche en suçoir

Peau en satin

Plaisir divin

Gicle le vin

Petite
Fin


N'oublie pas

Un jour tu ne sentiras plus le parfum

Celui des femmes et celui des roses 

Et tu oublieras le goût des choses

Mais n’y pense pas, bois
Bois du vin 

Tu n’y changeras rien

D’autres ont bu d’autres boiront
Le vin nous unit en somme

Âpre ou doux il m’enchante comme

Le goût de la vie des hommes
Et les saisons de notre vie

N'oublie pas
Un jour tu dormiras si longtemps

Sans un ami sans une femme
Que tu oublieras même le goût du Vin
(D'après Omar Khayyam)

vu à la taille
au milieu des bonzaïs
le vigneron

Languedoc(137952 octets)

Languedoc(89518 octets)


dans la plaine
des rangées de bonzaïs
parallèles

St Jean de Fos



Dentelles de Montmirail
"Profondes joies du vin, qui ne vous a connues? Quiconque a eu un remords à apaiser, un souvenir à évoquer, une douleur à noyer, un château en Espagne à bâtir, tous enfin vous ont invoqué, dieu mystérieux caché dans les fibres de la vigne. "

St Jean de Fos(109427 octets)
le vin est "un moyen de multiplication de l'individualité" 

"Le travail fait les jours prospères, 
le vin fait les dimanches heureux."

Baudelaire

Suzette(60290 octets)
"Qu'ils sont grand les spectacles du vin, illuminés par le soleil intérieur! 
Quelle est vrai et brûlante cette seconde jeunesse que l'homme puise en lui!"


La vie est comme un éclair fugitif ;
Son éclat dure à peine le temps d’être aperçu.
Si le ciel et la terre sont immuables,
Que le changement est rapide sur le visage de chacun de nous !

O vous, qui êtes en face du vin et qui hésitez à boire,
Pour prendre le plaisir, dites-moi, je vous prie, qui vous attendez ?

***

Si la vie est comme un grand songe,
A quoi bon tourmenter son existence !
Pour moi je m’enivre tout le jour,
Et quand je viens à chanceler, je m’endors au pied des premières colonnes.
 

A mon réveil je jette les yeux devant moi :
Un oiseau chante au milieu des fleurs ;
Je lui demande à quelle époque de l’année nous sommes.
Il me répond : A l’époque où le souffle du printemps fait chanter l’oiseau.
 

Je me sens ému et prêt à soupirer,
Mais je me verse encore à boire ;
Je chante à haute voix jusqu’à ce que la lune brille,
Et à l’heure où finissent mes chants, j’ai de nouveau perdu le sentiment de ce qui m’entoure.

Li Po

Pignan(43898 octets)       
Nous ne quittons le verre de vin ni le jour ni la nuit;  
Nous ne laissons les filles en paix ni le jour ni la nuit; 
  Si nous sommes ainsi, c'est que Dieu nous a fait ainsi;
Nous sommes avec le vin, avec les filles,          
avec Dieu, jour et nuit
Omar Khayyam (1040-1125)
              

Passant mêle à ta vie l'orgueil et la bonté

Surmonte l'ennemi et bois à sa santé

...Et maîtrise ceci Jouir sans en pleurer

La vigne sans ivresse et le champ sans ivraie

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Le chameau voyage sans boire
Et moi je bois sans voyager

Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme...

 Apollinaire

Buvons, chers amis , buvons,

Le temps qui nous fuit nous y convie;

Profitons de la vie

Autant que nous pouvons...

 

Les biens, le savoir et la gloire

N'ôtent point les soucis fâcheux;

Et ce n'est qu'à bien boire

Que l'on peut être heureux!

Molière

 

Vigne(72707 octets)

Pour noyer la rancoeur et bercer l'indolence
De tous ces vieux maudits qui meurent en silence,
Dieu, touché de remords, avait fait le sommeil;
L'homme ajouta le Vin fils sacré du soleil.

Baudelaire

Aumelas(44407 octets)

Alsace(45500 octets)

La Farre(65229 octets)

       Quel regard peut porter un amoureux du vin sur la vigne? Presque celui qu'un père porte sur la mère de ses enfants! L'image est folle? Peut-être, d'autant plus que l'amoureux fou serait alors considéré comme alcoolique! Au fait, qu'est-ce qu'un alcoolique? Celui qui ne peut plus se passer de vin? Mais alors, celui (ou celle) qui ne peut plus se passer des femmes (ou des hommes, ou des deux!) est-il un obsédé sexuel! J'ai comme circonstance atténuante d'avoir été élevé au jus de la vigne; mon père faisait dans sa campagne à l'extérieur de Montpellier (à présent à l'intérieur, mais il n'y a plus de campagne!) un petit vin ( vraiment petit : 8°, raisins foulés aux pieds!) qu'enfant je buvais à table, coupé avec de l'eau, comme la plupart des autres enfants. Je n'ai bu mes premières bonnes bouteilles qu'après 20 ans! Le Languedoc n'était pas la Bourgogne, mais ça a bien changé depuis! Bien qu'adorant la musique, je ne connais pas de son plus agréable, plus prometteur et plus joyeux que le pop d'une bouteille qu'on ouvre! Si je n'ai rien contre l'onanisme, en revanche, je n'imagine pas de boire un vin en solitaire! Bref c'est peu dire que le spectacle de la vigne et ses promesses m'émeuvent, de celles en terrasses que les hommes ont accrochées sur les pentes des coteaux aux vastes étendues qui s'alignent fièrement dans la plaine. Du printemps à l'automne ses couleurs symbolisent la vie et explosent au final dans un tableau sanglant; mais, c'est en hiver que je la préfère lorsque sans vie, débarrassée de ses charmes, elle dresse ses sculptures, bonzaïs occidentaux, et que je sais qu'elle va renaître.

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"Remplissez ma coupe jusqu'aux bords! Voilà qui est bien. Je suis ici dans mon vrai royaume, 
parmi ces yeux brillants et ces visages tant heureux que beaux! Ici la douleur ne peut nous atteindre."
Byron (Sardanapale)

Gallargues


J'ai perdu dans le vignoble
Ma tristesse et mon ennui
Pas besoin de cépage noble
Pour redonner goût à la vie

Lorsque l'on a fini son verre 
D'un seul coup ou en plusieurs fois
On sait ce qui nous reste à faire
Fixer le reflet qu'il renvoie!

Coupé dans de l’eau 
si trouble si lointain 
le vin de mon père



vigne de mon père
une rangée de vieux ceps
vert tendre

__
Sans vin

Dans la vie
Rien ne vit

On  survit

On  peut
Bien sûr
En boire

Un  peu

Mais croire

Que le vrai bonheur
 Est de ne jamais en boire 

C’est comme croire que la douleur

Peut s’enfermer dans  une bouteille 

Ou qu’en ne tombant jamais amoureux

On se  préservera  toujours du malheur

Pour  que  l’existence  nous  émerveille

Il  faut remplir nos verres et nos cœurs

Avec ce breuvage sauvage qui réveille

Trinquons mes frères avec l’âme sœur

Que coule ce philtre parfumé et doux

Quand je le bois , pareil aux  Dieux ,

Éternellement divin, jamais odieux

Je suis le roi et le clochard radieux

Aimant et  buvant quand  je veux

On ne vivra peut-être  pas vieux

Mais on aura  fait de son  mieux

Sans  bon vin sans son  ivresse

Tout  n’est que souvenir  pieux

Le chagrin devient tendresse

Santé fraternité et adieu

Faute de Dieu

Fait de ton mieux
Vin, rend-nous  heureux
 
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JE BOIS


Je bois au luxe pâle des galeries dans le lit des rivières sacrées,
Aux mosaïques lumineuses du panthéon des muses
Et leurs attelages de félins !
Je bois à l'odeur circassienne des musiques de départ,
Au goût frais et humide du voyage,
Aux atomes de rêves dans le sang,
Je bois au désir de révolte qui bat dans les cours limpides
Et à la vérité qui chemine aveuglée de poussière !

Je bois le désert, je bois la soif,
Je bois comme je marche,
Jusqu'à la réflexion ultime,
Jusqu'au miroir insondable,
Cette source glacée qui nous a enfantés !

Je bois au centre du cercle
Et je bois aux quatre directions,
Je bois les étoiles cachées sous le sable,
Je bois les parfums cachés sous la peau.

Je bois à la magie, à l'union, au mystère,
Je bois la flamme et la révélation.
Je bois à l'être singulier
Qui donne ses sens aux multitudes !

Je bois les frissons du vent
Et la montée de la rage,
Je bois aux anges dégringolés,
Je bois le rire de l'Homme à l'infini.

Cathy Garcia
(Janvier 2001)


LA PSYCHÉ

Bonjour, toi!
pourquoi ce visage
en feu? déjà?
miroir
meus-toi prudemm...
arrête!
vois ces grappes
dont on extrait
le vin le plus capiteux
cépage sous-entend
la greffe / dit-on
Psyché
poursuis donc
ton cours volage
voilà
l'ample bassin
sans poissons rouges
et l'arche
de ses jambes
frétillant
comme truites
sous l'aiguillon
de l'hameçon
a-t-elle ouï
la leçon?
Miroir
si nous rebroussions
chemin?
les raisins
sont-ils mûrs?
et dans le regard
un tantinet / hagard
capterai-je
une lueur de détresse?
Reste!
supplie-t-elle
toute ruisselante de désir
ferre! et me mange!

José Chanly