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Photos du Verdon et de Hte Provence

 

Verdon

Randos Verdon 

  Sur la Hte Provence, encore et toujours

Cent vues du 
Mt Réglés 

Verdon automne 2003 Verdon automne 2004 Choses vues en Haute-Provence

Plateau de Valensolle

Le plateau de Valensole

Éblouit même sans soleil

La force inouï de son sol

S'épanouit dans son sommeil

 

Haut-plateau(21482 octets)

Lorsqu'on parcourt le plateau de Valensole, à pied, en vélo ou du regard, on éprouve un immense plaisir devant cette harmonie mais aussi de la gratitude pour la nature et ses créations. Puis, on réalise que l'ensemble de ce paysage, presque à perte de vue, a été entièrement façonné par l'homme qui ne dévaste pas tout ce qu'il touche et parfois même l'embellit... notre plaisir n'est pas moins grand, mais il prend un sens et nous rapproche encore plus de la nature car s'y ajoute un sentiment de foi et d'espérance mais surtout de reconnaissance pour les créateurs qui ont permis cette communion.

 

Valensole (17589 octets)

 

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  Poudre d'or du Verdon (le trésor n'est pas loin )

 

 

Quel parfum

dans un brin de lavande

Alors dans un champ !

champs de lavande

 

    lys Artuby (67260 octets)

Lys Pomponium

lys Pomponium

     

Lys Pomponium du Verdon!  

Préférée la bien-nommée, la bien aimée(49884 octets)

Préférée : Reine fière et libre mais, hélas, dernière d'un troupeau aimé et mémorable mais, hélas, disparu.

 

Le Verdon prend la forme des cornes des chèvres de Rove






une chèvre de Rove
sous un rocher rose broute
 soir d’été
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 Un mas en haute Provence

Sans mûrier noir et sans tilleul

Ressemble un peu à une enfance

Qui n'aurait pas connu d'aïeuls

 

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 Buis du Verdon 

feuille qui dure

de la verdure

au vermillon

S'èrou lou Robioun de pan e lou Verdoun de vin

Castelano jamai prendié fin

Préférée en majesté devant le Robion.

 

*

 

Qui veut épouser le Verdon

Doit se séparer de la foule,

Et se mettre à l'unisson

De l'eau et du temps qui s'écoulent.

 

On vous expliquera sûrement

Sa formation géologique,

J'aime mieux penser à un géant

Et à son travail héroïque !

 

Qui peut croire que ce joyau

Dont l'écoulement nous fascine

A pu par ses verdâtres eaux

Edifier une Sixtine !

 

Car nulle part dans la nature

Ne se trouve un si bel écrin,

Pour la somptueuse parure

De l'aquatique souverain

 

Il faut tous ses sens en éveil

Pour pénétrer dans cette entaille,

Le Styx est souvent en sommeil

Mais toujours prêt à la bataille.

 

Parfois furieux tel un dragon

Il retrouve ses origines,

Hélas quand il sort de ses gonds

C'est la faute à une turbine !

 

Sur ses falaises interminables

S'élèvent en apesanteur

Des anges sans ailes qui semblent

Divinisés par la hauteur.

 

Les saisons se disputent entre elles

Pour renouveler son décor

Mais quand l'automne étincelle

Que peut-on faire contre son or.

 

Il a usé de sa jeunesse

La rudesse de ses parois

Mais quand arrive la vieillesse

Il s'étale en Sainte Croix.

 

Des Verdonniens dans leur délire

Surtout s'ils ne font pas commerce

Affirment l'entendre gémir

Quand l'été des trains le transpercent

 

Si une eau peut être magique

C'est bien celle de ce torrent

Depuis son ère jurassique

Elle a le même colorant.

 

Ce vert profond qui nous fascine

D'émeraude et de céladon

A fait don à cette onde alpine

De l'espérance de son ton.

 

Dans son château qui le domine

Une conscience veillait sur lui,

Aidée de son âme canine,

Le Verdon, enfant du ciel et de la pluie !

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