Photos du Verdon et de Hte Provence
Sur la Hte Provence, encore et toujours | |||
Verdon automne 2003 | Verdon automne 2004 | Choses vues en Haute-Provence |
Poudre d'or du Verdon (le trésor n'est pas loin )
Quel parfum dans un brin de lavande Alors
dans un champ ! |
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Lys Pomponium du Verdon! |
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Préférée : Reine fière et libre mais, hélas, dernière d'un troupeau aimé et mémorable mais, hélas, disparu.
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Le
Verdon prend la forme des cornes des chèvres de Rove une chèvre de Rove sous un rocher rose broute soir d’été |
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Un mas en haute Provence Sans mûrier noir et sans tilleul Ressemble un peu à une enfance Qui n'aurait pas connu d'aïeuls
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Buis du Verdon feuille qui dure de la verdure au vermillon |
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S'èrou lou Robioun de pan e lou Verdoun de vin Castelano jamai prendié fin
Préférée en majesté devant le Robion.
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Qui veut épouser le Verdon Doit se séparer de la foule, Et se mettre à l'unisson De l'eau et du temps qui s'écoulent.
On vous expliquera sûrement Sa formation géologique, J'aime mieux penser à un géant Et à son travail héroïque !
Qui peut croire que ce joyau Dont l'écoulement nous fascine A pu par ses verdâtres eaux Edifier une Sixtine !
Car nulle part dans la nature Ne se trouve un si bel écrin, Pour la somptueuse parure De l'aquatique souverain
Il faut tous ses sens en éveil Pour pénétrer dans cette entaille, Le Styx est souvent en sommeil Mais toujours prêt à la bataille.
Parfois furieux tel un dragon Il retrouve ses origines, Hélas quand il sort de ses gonds C'est la faute à une turbine !
Sur ses falaises interminables S'élèvent en apesanteur Des anges sans ailes qui semblent Divinisés par la hauteur.
Les saisons se disputent entre elles Pour renouveler son décor Mais quand l'automne étincelle Que peut-on faire contre son or.
Il a usé de sa jeunesse La rudesse de ses parois Mais quand arrive la vieillesse Il s'étale en Sainte Croix.
Des Verdonniens dans leur délire Surtout s'ils ne font pas commerce Affirment l'entendre gémir Quand l'été des trains le transpercent
Si une eau peut être magique C'est bien celle de ce torrent Depuis son ère jurassique Elle a le même colorant.
Ce vert profond qui nous fascine D'émeraude et de céladon A fait don à cette onde alpine De l'espérance de son ton.
Dans son château qui le domine Une conscience veillait sur lui, Aidée de son âme canine, Le Verdon, enfant du ciel et de la pluie ! |