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HISTORIQUE DES COMMANDOS MARINE

 COMMANDOS MARINE  

DE L' ARMÉE FRANÇAISE

http://perso.modulonet.fr/~tanghedo/commandos_marine.htm

insigne régiment et  d'épaule

 

béret vert

 

Sa devise"united we conquer"

 

 

  Parachutistes 

Évolutions des Insignes qui ont constitués le régiment 

 

Badge sur béret vert

1er bataillon fusiliers commando 1944

Badge béret actuel

 

Date de création: 1940

  

Commandos Trépel Commandos Hubert

Commandos Jaubert

Commandos de Mont-Fort

Commandos de Penfentenyo

         
Groupe de Combat en Milieu Clos (GCMC) Commandos Guillaume dissous en 1963 et recréé en 2003 au 3e RPIMa Nageur de combat  Insigne du 1er bataillon de fusiliers marins commandos.
En 1944 cet insigne sert de modèle pour l'insigne de béret des commandos marine.
Badge de béret des commandos marine 1949 - fabrication ARTHUS BERTRAND
Cdos- Marine Nord-Viet-Nam insigne du personnel non certifié commando(1981 - deuxième modèle) Commando François dissous en 1953    
   

 

 

 

Monument en hommage au Commando Kieffer, Ouistreham.

 

       

 

Décorations:

Le drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins, qui a été confié à la garde de l'école des fusiliers marins en vertu d'une décision ministérielle du 4 mai 1949, porte les noms de onze batailles où se sont illustrés la Brigade, puis le Bataillon de fusiliers marins pendant la Première guerre mondiale, le 1er Régiment de fusiliers marins au cours de la Seconde :

Sur la cravate du drapeau sont fixées les décorations suivantes :

Le drapeau porte les fourragères aux couleurs de la :

L'école est héritière des unités dissoutes suivantes :

Décorations:

Le commando Jaubert est, paraît-il, l'unité élémentaire (équivalent compagnie) la plus décorée de France. Tous les Commandos Marine portent la fourragère rouge, car ils sont les héritiers de cette valeureuse unité. Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de croix de guerre des TOE. Basé à Lorient

 

Historique:

Au début de 1940 fut formé en Angleterre un commandement des opérations combinées. Son premier but fut l'entraînement à la guerre amphibie, et son second de mettre sur pied et d'exécuter des raids sur les côtes ennemies. Pour cela était prévu des troupes et du matériel de toutes armées (terre, air, mer) et de tous les alliés.

En mars 1941, le capitaine de corvette Kieffer réussit à persuader le commandement français à Londres de confier aux Britanniques l'entraînement et l'emploi d'un groupe de volontaires français pour assumer ce genre de missions. Le premier groupe qui vient s'entraîner dans les bases anglaises prend le nom de compagnie de fusiliers marins et est affecté au deuxième commando anglais. C'est là que prit racine cette profonde camaraderie et l'esprit de corps qui unit ces hommes encore aujourd'hui. La compagnie est affecté au numéro 2 commando après un stage à Achnaccary (fin mai 1942). Elle reste compagnie de fusiliers marins commandos et ne prendra officiellement le nom de première compagnie fusiliers marins commandos que le 12 novembre 1942 (note 952 F.N.F.L.).

 

Le 1er bataillon de fusiliers marins commando (1er B.F.M.C.), seule unité française ayant participé au débarquement du 6 juin 1944 est dissous le 1er avril 1946. Avant sa démobilisation son commandant,le capitaine de corvette KIEFFER, avait toutefois réussi à intéresser le secrétaire d'état à la marine et le chef d'état-major de la marine à la création d'une école de fusiliers marins commandos.

 

Le 6 avril 1946 un arrêté réorganise la spécialité de fusilier qui comprendra désormais des gradés et marins fusiliers ayant suivi un stage de formation commando. Le rapport qui accompagne cet arrêté précise que ces commandos doivent constituer une force de débarquement embarquée.

Effectivement dans les mois qui suivent trois commandos sont constitués et embarqués en supplément de l'effectif sur le bâtiment de ligne Richelieu et les croiseurs Duguay-Trouin et Montcalm. Très rapidement il apparaît que cette solution n'est pas viable et dès le mois de mai 1947 les commandos retrouvent leur autonomie.

 

2. Le 19 décembre 1946 une lettre de l'Intendance maritime (n° 2404 INT/3) fixe la composition du sac spécial à délivrer au personnel des commandos. Dans ce sac la coiffure retenue est le béret en drap vert, que les hommes du 1er BFMC avaient reçu l'autorisation de porter en 1942, à l'imitation de leurs camarades britanniques.


Le port d'un insigne sur cette coiffure n'est pas prévu. Une première demande amène une réponse négative de l'état-major général :
"Inutile de prévoir pour l'instant un insigne de grade ou insigne distinctif sur les bérets".

 

 

 

Depuis 1994 les commandos marine font partie des unités spéciales du 1er cercle et mis à disposition du COS, commandement des opérations spéciales.

C.0.S

Description :Créé en 1992, le COS gère environ 1500 hommes regroupés dans le 1er RPIMa de Bayonne, les commandos de la marine, le commando de nageurs de combat Hubert et le commando parachutistes de l'air N° 10.

 

 

Missions :

 

Commando Trepel   ASSAUT EN MER / EXTRACTION

Basé à Lorient, le commando Trepel est spécialisé dans l'assaut. Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du capitaine Trepel qui fut, avec Kieffer, un des créateurs des commandos, et qui disparut lors d'un raid sur la côte hollandaise en février 1944.

Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).

Le commando Trepel a participé entre autres aux opérations suivantes :

Opération Turquoise au Rwanda (1995) ;

opération Badge en Afghanistan (1996) ;

opération Maracuja aux Caraïbes (1997) ;

extraction de ressortissants à Dolissi au Congo-Brazzaville.

 

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Commando Jaubert  : ASSAUT EN MER / EXTRACTION / ECTLO

Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du capitaine de frégate François Jaubert, blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen (Cochinchine).
Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de Croix de guerre théâtre d'opérations extérieures.
Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).

 

Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations. On citera parmi les plus connues ces dernières années :

Oryx en Somalie (1993) ;

Artimon et Iskoutir à Djibouti et en Mer Rouge;

Balbuzard et Sharp Guard en Adriatique;

Germon dans le golfe de Gascogne;

Azalée aux Comores (1995) ;

Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le commando Hubert (1997).

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Commando de Penfentenyo RECONNAISSANCE DE SITES ET RENSEIGNEMENT A FINS D'ACTION

Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale au Royaume-Uni, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau de Penfentenyo de Kervéréguin blessé mortellement le 12 février 1946, sur le Donaï en Indochine française.
Le commando de Penfentenyo est basé à Lorient. Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d'installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d'une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil, appuis divers).

 

Le commando de Penfentenyo a entre autres effectué ces dernières années :

des opérations en Bosnie-Herzégovine (1992),

une mission Malebo dans l'ex-Zaïre (1996),

une mission Neptune en mer du Nord ,

plusieurs missions dans les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) dont une avec le commando de Montfort en 1997, une autre à bord du Nîvose en janvier-février 2003.

 

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Commando de Montfort  :  NEUTRALISATION A DISTANCE ET APPUIS SPÉCIAUX

Héritier des unités de la France libre créées pendant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, le commando de Montfort porte le nom de l'enseigne de vaisseau Louis de Montfort, chef de section commando, mortellement blessé le 27 novembre 1946 lors des combats de Haïphong.
Basé à Lorient, le commando de Montfort est spécialisé dans l'appui et destruction à distance. Dans ce cadre, il dispose de tireurs d’élite et de matériel lourd (mortiers, postes de tirs anti-chars, …) ainsi que de moyens de désignation et d'éclairage pour conduite d'appuis feu aériens ou d'artillerie terrestre, qu'il peut mettre au profit des 4 autres Commandos de marine.

 

Le commando de Montfort a entre autres effectué ces dernières années, l'évacuation de ressortissants occidentaux lors des troubles au Yémen (1994), l'opération Pélican d'évacuation de ressortissants au Congo-Brazzaville avec le 1er RPIMa et le commando Hubert (1997), l'opération Espadon de récupération de ressortissants en Sierra Leone (1997), une mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo (1997), la mission SFOR en Bosnie-Herzégovine avec le commando Hubert (1997), et plus récemment, les hommes des commandos Hubert et de Montfort se sont illustrés au sein de l'Extraction Force en Macédoine avec leur camarades de la 1ère compagnie de combat du 17ème RGP.

Un drame a endeuillé le commando, le 2 novembre 2001. Son commandant, le lieutenant de vaisseau Henri Thiers, a disparu en mer. Une stèle a été dressée par les hommes du commando de Montfort sur l'îlot de la passe du Goubet au fond du golfe de Tadjourah, là où Henri Thiers a plongé pour la dernière fois.

 

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Commando Hubert  : ACTIONS SOUS-MARINES

Le commando Hubert est créé en 1947. Ses membres fondateurs proviennent de l’Ecole des Fusilliers Marins de Siroco en Algérie et sont déjà parachutistes. Hubert sera le seul commando parachutiste de la Marine jusqu’en 1955, date à la quelle le commando Jaubert le deviendra également. Il faut noter qu’au tout début de la guerre d’Indochine (1944-1945), le capitaine de corvette Ponchardier avait crée un commando parachutiste de l’aéronavale, dans la filiation des SAS britanniques.

 

Le commando Hubert est un commando marine créé en décembre 1947. Il porte le nom du lieutenant Augustin Hubert, tué le 6 juin 1944 à Riva Bella.
A partir de 1953, il devient une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (Commando d'Action Sous-marine) Hubert. Il est toujours la seule unité de nageurs de combat de la Marine nationale française.
Fort de 90 hommes, il est organisé autour d'une escouade de commandement, trois escouades de combat et un service de soutien.

basé à Saint-Mandrier (Toulon)  CIN

 

informations 

Tous les nageurs de combat sont formés à Saint-Mandrier par la marine ( durée du cours 1 an ).les marins brevetés rejoignent automatiquement le Cdo Hubert ou ils reçoivent 1 an de formation avant d'être Ops. 

D'autre part le Cdo Hubert est basé en méditerranée car il peut travailler tout le temps sans être gêné par les marées. en fait le Cdo Hubert est Ops nageurs de combat.

 

Les bérets rouges brevetés rejoignent leurs unités respectives. kélern , qui est en face de l'île longue , la base des sous-marins nucléaires, est une unité de nageurs de combat de l'armée de terre (formés donc à Saint-Mandrier ) sous couvert da la DGSE.

 

Pour les nageurs de combat formés à Kélerm, il n'y a pas d'unitées précises,  c'est une école de commandos, il sont en stage de "brevet nageur de combat"  et retourne dans leur unité avec le "brevet nageur de combat" et sont  affecté à des "sections nageurs de combat" dans leurs régiments d'origine.  Elle est située entre Quimper et Brest on y pratique l'entraînement  Commandos et nageur de combat pour divers régiments. Cette base est sous couvert de la DGSE donc protégée secret défense ce qui explique le manque d'information sur cette base

 

Le centre d'instruction naval de Saint-Mandrier (CIN Saint-Mandrier) est le plus grand centre d'instruction de la marine. Il accueille en moyenne 1400 élèves ou stagiaires par jour répartis en une soixantaine de classes. Le CIN, dont la mission principale est l'instruction, fonctionne grâce à une infrastructure, une logistique et de nombreux services. Plus de 1000 permanents travaillent quotidiennement pour le bon déroulement de l'instruction.

Le CIN s'étend sur 90 hectares répartis en deux sites reliés par un tunnel : au nord, le site Saint-Georges et au sud le site Cépet. La surface bâtie (45 bâtiments) représente 8 hectares et est desservie par 14 kilomètres de routes. Deux centres de restauration sont installés au CIN : le Bucentaure sur le site Saint-Georges (nord) et Cavalas sur le site Cépet (sud).

 

 

 

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Groupe de Combat en Milieu Clos (GCMC)

Créé en 1994 et héritier de l'ELIS (Elément Léger d'Intervention Spéciale), le GCMC est spécialisé en contre-terrorisme maritime.

Il est commandé par un officier de COFUSCO et se compose de deux officiers-mariniers supérieurs ainsi que de 14 officiers-mariniers subalternes, cet effectif autorisant la mise sur pied de deux équipes à 8 hommes chacune. Ces volontaires sont issus des autres commandos et sélectionnés selon des critères rigoureux.

En cas de besoin, le GCMC peut être complété par des éléments brevetés CTM (Contre Terrorisme Maritime) d'autres commandos, tout particulièrement le groupe B du commando Hubert, ainsi que par des éléments du GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale). Ce fut le cas en avril 2000, lorsque le GCMC, appuyé par Hubert captura Momcilo Krajisnik, "bras droit" de Radovan Karadzic et inculpé par le Tribunal Pénal International de crimes contre l'humanité. L'opération, assez complexe, impliqua également des éléments appartenant aux 54ème Régiment de Transmissions (interception des communications) et 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (renseignement par moyens humains). Le GCMC est spécialisé dans l'assaut nautique. Il utilise des embarcations rigides type Hurricane pour aborder un navire. En cas de mauvais temps, l'hélicoptère devient alors indispensable.

 

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Commando Guillaume

A l'initiative et sous l'impulsion du Général GRACIEUX,  un CDO est formé et entrainé à BAYONNE, au sein de la 1° DEMI - BRIGADE DE PARACHUTISTES COLONIAUX. Après un entraînement dans les Pyrénées, une cinquantaine de PARAS engagés et appelés sont sélectionnés avec à leur tête le Lieutenant Jean-Marie GUILLAUME. Ils débarquent à ALGER le 19 Janvier 1957, se voyant attribuer comme mission principale,  la protection du Général SALAN .
Le Lieutenant, chef du CDO, réussit à négocier et à obtenir des missions sur le terrain. Recherches de renseignements- embuscades- coups de main .
Retournant ainsi les modes d'action des rebelles contre eux. Le bilan du CDO est là pour en témoigner. Hélas le Lieutenant GUILLAUME est tué lors d'un accrochage le 22 Mars 1957, dans la région de MOUZAIAVILLE et à compter de ce jour, comme prévu avant le départ de BAYONNE, (le nom du CDO sera celui du 1° mort). Le CDO porte désormais le nom de COMMANDO GUILLAUME avec comme devise, "OBSERVE ET FRAPPE" .
Le Lieutenant GUILLAUME est remplacé par le Lieutenant louis TITOULET qui sera lui aussi tué le 7 Juillet 1957. Ensuite c'est le Lieutenant de vaisseau Pierre GUILLAUME frère du 1° mort qui prend le commandement.

 

Lt GUILLAUME Jean-Marie:  BAYONNE 1956 – mars 1957
Tué lors d'un accrochage près de Mouzaiaville le 22 mars 1957

Le commando Guillaume était, en janvier 1957, composé de cinquante-huit hommes, dont un officier et seize sous-officiers. Il sera rattaché au début de l’année 1960 au GCPRG (Groupement de commandos parachutistes de réserves générales). Lors de la dissolution du GCPRG, le 1er mai 1961, il sera alors rattaché au 3e RPIMa, changeant son indicatif « amarante » en celui de « violet »                
Sa dissolution définitive interviendra le 1er janvier 1963. Grâce en partie à l’action du colonel Renoirt, le 18 octobre 2003 le Groupement de  commandos  parachutistes du 3eRPIMa reprenait les traditions, le fanion du commando Guillaume, et son inaltérable devise :   OBSERVE   ET   FRAPPE

site de l'amical des anciens 

Ce site met à l'honneur les parachutistes du commando Guillaume pendant la période "Guerre d'algérie" de 1956-1962.

D'un point de vue technique, un réel travail d'archiviste : plus de 1000 photos, des liens vers des articles de journaux, des anecdotes, et enfin des

 chants militaires

 

Historique :Le groupe de commandos  parachutistes du 3ème RPIMa reprend les traditions du « commando Guillaume ».
Le 18 octobre 2003, à Carcassonne, la prise d'armes marquant la célébration de la St Michel a eu pour point d'orgue la reprise des traditions du « Commando Guillaume » par le groupe de commandos parachutistes du 3ème RPIMa.
Créé à Bayonne en 1956, le Commando embarque pour l'Algérie avec à sa tête le lieutenant Guillaume. Dans cette contrée d'Afrique du nord, il s'illustre dans la bataille d'Alger en apportant un concours décisif. Il est fréquemment engagé. Au cours d'un accrochage, le lieutenant Guillaume est tué le 22 mars 1957 près de Mouzaiaville.
Parce que promesse avait été faite que le Commando porterait le nom du premier qui tomberait au champ d'honneur, cette unité allait désormais s'appeler « Commando Guillaume ».
C'est alors que le frère du disparu, le lieutenant de vaisseau Guillaume, le fameux "crabe-tambour" personnage de légende de la guerre d'Indochine demande à être mis à la disposition de l'armée de terre dans le but de reprendre le commandement du Commando. L'intérim est assuré par l'adjudant Bizet puis par le lieutenant Titoulet. Ce dernier perd la vie lors d'un accrochage à l'oued Fodda.
Lorsque le lieutenant de vaisseau Guillaume est blessé en 1958, à la tête du Commando, il est relevé par le lieutenant Dominique dont l'adjoint est le lieutenant Hamel qui deviendra par la suite officer général.

Unité du « 3 »,le Commando s'illustre une nouvelle fois lors de l'opération BIZERTE au cours de laquelle les 2ème et 3ème RPIMa réduisent un ennemi bien supérieur en nombre.

Les résultats exceptionnels obtenus en opération par le « Commando Guillaume » forcent l'admiration et le respect et lui donnent la réputation d'unité d'élite à la devise légendaire : « observe et frappe ».
Le « Commando Guillaume » sera dissout le 1er janvier 1963, soit 5 mois après son retour en france et son fanion déposé dans la salle d'honneur du 3ème RPIMa.
En cette matinée d'octobre 2003, lorsque le GCP du « 3 » aux ordres du capitaine BERGER s'est mis en place aux côtés des anciens du « Commando Guillaume » et lorsque le fanion de ce dernier est passé des mains du général HAMEL aux mains du chef du GCP, l 'émotion qui régnait était à la hauteur de la glorieuse et héroïque histoire de cette unité hors du commun.

Désormais, le devise « observe et frappe » a trouvé une nouvelle voie, celle de commandos parachutistes du 3ème RPIMa dont les membres chercheront en toutes circonstances à se montrer dignes du lourd héritage légué par leurs grands anciens.

historique du frère du lieutenant Pierre guillaume qui a repris le commandement du commando

Lt de Vaisseau GUILLAUME Pierre: Fin juillet 1957 – mars 1958
Le fameux crabe tambour, figure de légende de la guerre d'Indochine,
blessé le 27 Novembre 1957 

Les mémoires de guerre de celui qui inspira le fameux Crabe Tambour, corsaire des temps modernes, homme de conscience et d’honneur.

Né le 11 août 1925 à Saint-Servan, le Lieutenant de Vaisseau Pierre Guillaume, marin et soldat d’exception, disparut en décembre 2002 au terme d’une existence intense et mouvementée. Originaire d’une famille de militaires, cet ancien élève de l’Ecole Navale fut envoyé à plusieurs reprises en Indochine et c’est en tant que Lieutenant de Vaisseau qu’en 1954, il rallie pour la troisième fois ce pays, où il participe aux opérations militaires contre le Viet-Minh et à la fameuse évacuation des catholiques du Tonkin. Il décide ensuite de rentrer en France en traversant l’Océan indien en solitaire et à bord d’une jonque, ce qui lui vaudra de nombreuses aventures. En 1957, fait exceptionnel, il change d’arme, quitte la Marine pour l’Infanterie coloniale et prend, en Algérie, la tête d’un commando de parachutistes coloniaux : « Le commando Guillaume », à la tête duquel son frère a été tué quelques mois auparavant. En 1958, il réintègre la Marine et, en 1960, il est nommé à l’état-major interarmées du Commandant en chef des armées françaises en Algérie. Pendant le putsch, il est adjoint marine du général Challe. Il est arrêté et condamné à quatre ans d’emprisonnement avec sursis. Il repart alors en Algérie pour devenir l’adjoint du Général Jouhaud. En mars 1962, il est arrêté, jugé et condamné à huit ans de détention criminelle. Il sera libéré le 1er avril 1966. A sa sortie de prison, il rejoint la vie civile et occupe diverses fonctions dans des sociétés d’affrètement maritime et d’armement de bateaux. En 1978, il arme le bateau qui permet à Bob Denard et son équipe de débarquer aux Comores. Il se consacre ensuite au renflouement de bateaux. Entre 81 et 87, il se rend en Arabie Saoudite, où il s’occupe des systèmes de défense maritime. Durant ses dernières années, il s’attaque à la rédaction de ses mémoires avec la collaboration d’Elisabeth Escalle, qu’il charge de les faire publier après sa mort.

Le Commando GUILLAUME de nos jours

 Le groupe de commandos parachutistes du 3°RPIMa est composé d’une vingtaine de commandos répartis dans deux équipes. Constituant un instrument de combat et d'acquisition du renseignement très performant aux ordres du chef de corps, le GCP peut être engagé par saut opérationnel à grande hauteur (4000 m) et est en mesure d'exécuter des missions d’appui à l'engagement opérationnel du régiment engagé dans l'urgence, de renseigner et de mener des actions de type commando à caractère furtif dans la profondeur du dispositif ennemi.

Les commandos parachutistes peuvent être projetés sur très court préavis depuis le territoire national ou toute autre plate-forme d'entraînement et d'exercice dans le monde.

La sélection de ces hommes est réalisée parmi les meilleurs éléments du régiment. Formés dans un premier temps pendant 14 semaines au sein des régiments de la brigade parachutiste afin de maîtriser tous les savoirs faire propres aux commandos parachutistes, les militaires du rang et sous officiers doivent obtenir impérativement "le brevet moniteur commando" et les officiers "le brevet d’instructeur" au cours d’un stage de 4 semaines au Centre National d’Entraînement Commando (CNEC) de MONTLOUIS. Le succès dans ces deux premières phases leur permettra d’effectuer le stage de Saut Opérationnel à Grande Hauteur dispensé par l’Ecole des Troupes Aéroportées de PAU. A l’issue de l’obtention du brevet de chuteur opérationnel, ils rejoignent enfin le commando.

 http://www.commandoguillaume.com/html/index.php

 

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Historiques des missions des commandos marines

 

1956 Crise de Suez 

1960-1961 Protection rapprochée du général de Gaulle par le commando Hubert 

1968 protection du président de la République durant les événements de mai 1968.

1972 à 1975 Protection de l'Île Longue (Brest)(début de la Force Océanique Stratégique

1974 à 1975 Opération Décan 1 au lac Amer ; déminage des sites du 15 novembre 1974 au 25 décembre 1975 (Canal de Suez)

???? Opération Décan 2 au lac Amer ; déminage des sites du 8 mars au 11 avril puis du 11 avril au 15 mai.(Canal de Suez)

1980 Mission aux Seychelles 

1982 à 1986 Missions Olifant au Liban

1983 Opération Acanthe. La 2ème Cie de combat du 17ème RGP accueille à Beyrouth, de juin à septembre 1983, 2 équipes de nageurs de combat.(Liban)

1984 mission DIODON IV, septembre 1983 à février 1984, commando De Monfort (Liban).

1984 Mission DIODON V,du 20 février au 31 mars, commando Trepel(Liban).

1985 Mururoa 

1987 Seychelles 

??? Opération Victor : Assaut de la grotte d'Ouvéa tenue par des rebelles indépendantistes ayant pris des gendarmes en otage. Opération combinée avec la 2ème Cie du 17ème RGP et le GIGN.(Nouvelle-Calédonie)

??? Opération Oside aux Comores. Opérations Basilic, Capselle puis Médor.(Liban).

1995 Opération Artimon de contrôle de l'embargo envers l'Iraq ; implication épisodique jusqu'en 1995.(Golfe Arabo-Persique)

1990 Opérations Glycine puis Hortensia.(Liban) 

1990 Participation aux opérations menées dans le cadre de la Guerre du Golfe (embargo, déminage, ...).(Koweït)

1991 Opération Badge.(Liban) : Exfiltration du général Michel Aoun de l'ambassade de France du Liban (août ).

1992 Évacuation de ressortissants étrangers.(Somalie)

1992 Reconnaissance de plages et de ports durant la mission Hortensia.(Haïti)

 ??? Mission Isboukir. (Djibouti)

1992 Participation du commando de Penfentenyo aux opérations en Bosnie-Herzégovine 

1993 Opération de contrôle de l'embargo Balbuzard et Sharp Guard, et de soutien aux forces terrestres engagées en ex-Yougoslavie à partir de 1993; implication épisodique jusqu'en 1996.(Mer Adriatique)

???? Mission Oryx en effectuée par le commando Jaubert dans le cadre du COS (Somalie)

1994 Évacuation des ressortissants occidentaux par le commando de Montfort. (Yémen)

1994 Durant l'opération Turquoise, protection des populations civiles assurée par le commando Trepel au sein d'une mission du COS. (Rwanda)

1995 Protection des installations de tir contre Greenpeace durant l'opération Nautile.(Mururoa)

1995 Mission Azalée menée par le commando Jaubert avec d'autres unités du COS.(Comores)

1996 Mission Badge par le commando Trepel. (Afghanistan

1996 Mission Salamandre et IFOR. (Bosnie-Herzégovine

1996 Mission Malebo par le commando de Penfentenyo. (ex-Zaïre

1997 Mission Alba pour récupérer des ressortissants et effectuer des reconnaissances de plages par les commandos Jaubert et Hubert. (Albanie

????Mission SFOR par les commandos de Montfort et Hubert.

1997 Mission Pélican assurée dans le cadre du COS par les commandos de Montfort et Hubert. (Congo)

1997 Mission Espadon : récupération de ressortissants par le commando de Montfort. (Sierra Leone

1997 Mission Neptune) par le commando de Penfentenyo. (Mer du Nord)

1997 Mission Maracuja par le commando Trépel

1997 Mission TAAF TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) par les commandos de Montfort et de Penfentenyo 

1998 Mission Iroko.(Guinée-Bissau)

1998 Mission Malachite. (Congo)

1999 Mission KFOR en Macédoine et au Kosovo.(Macédoine

2000 Capture à Pale, par le commando Hubert et le GCMC, de Momcilo Krajisnik, bras droit de Radovan Karadžić et inculpé par le Tribunal Pénal International de crimes contre l'humanité (3 avril ). (Bosnie-Herzégovine)

1997 mission dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) avec le commando de Penfentenyo 

1997 participation à la traque des criminels de guerre dans le cadre de la SFOR en Bosnie-Herzégovine avec le commando Hubert et le GCMC 

Les missions des Commandos Marine (1956-2000)

Composition d'un commando

1-Escouade ECT

'Element de Commandement et de Transmission (ECT) est composé généralement du commandant, commandant en second, officiers-mariniers spécialistes du renseignement, un radio VF et un transmetteur (valise C), 2 opérateurs son (OPSON), 3 pilotes d'ETRACO type Hurricane, 10 commandos.

 

2-Assaut

Cette escouade est chargée de prendre et de tenir une plage avant l'arrivée du gros des forces de débarquement.
Armement type : Fusil d'assaut HK G3, mitrailleuse Minimi, fusil de sniping FR-F2 ou Mac Millan équipé de désignateur laser AIM-DLR

 

3-Reconnaissance

Capable d'opérer à partir d'un hélicoptère, de récupérer embarcation et matériel pour mener une reconnaissance de plage. Les reco-palmeurs pouvant être appelés si besoin à tenir la plage jusqu'à l'arrivée des autres escouades.
Armement type : Fusil d'assaut Sig 551, Famas, HK G3,...

 

4-Appui

Cette escouade assure aux commandos d'assaut un appui feu lourd.
Armement type : Mortiers de 81mm, postes de tir anti-char Milan, lance-grenades Fly-K de 52mm.

 

 

Ou joindre le commando marine 

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Bureau de recrutement

Personnes a contacter

tél.:

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Adresse: 

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Amicale:

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Site Internet: 

www.univers-fusco.com

Commando Trepel http://fr.wikipedia.org/wiki/Commando_Trepel

Commando Jaubert http://fr.wikipedia.org/wiki/Commando_Jaubert

Commando de Penfentenyo http://fr.wikipedia.org/wiki/Commando_de_Penfentenyo

Commando de Montfort http://fr.wikipedia.org/wiki/Commando_de_Montfort

Commando Hubert http://fr.wikipedia.org/wiki/Commando_Hubert

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E-mail:

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