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HISTORIQUE DU 10e BPCP

 10e BATAILLON PARACHUTISTES 

de CHASSEURS à PIED

DE L' ARMÉE FRANÇAISE

 

insigne régiment et  d'épaule

 

 

Sa devise"Faire Face Toujours"

UNITÉ DISSOUTE le  31/08/1952

 

  10e Bataillon Parachutistes de   Chasseurs à Pied

Évolutions des Insignes qui ont constitués le régiment 

25e DP

10e BPCP 

macaron béret

Date de création:14 septembre 1946 dissous en 1997

  

   
         
         
         
         
         

 

Décorations:

croix de guerre des TOE avec palme sur le Fanion du 10

deuxième citation à l'Ordre de  l'Armée avec l'attribution au Fanion de la

Fourragère aux couleurs de la Crois de Guerre des Théâtres d'Opérations

Extérieures.

l'inscription " INDOCHINE 1950-1952 - la 12ème- par Décision Ministérielle

en date du 26 Novembre 1956.

Reprise du dessin de l'insigne du 10° chasseur, un projet avec un parachute a été étudié mais non réalisé, outre le cor de chasse des chasseur, la croix de lorraine rappelle Saint - Dié ou le bataillon fut en garnison de 1873 à 1914, la licorne évoque la garnison de Saverne au château de Rohan de 1922 à 1939

 

Historique:

 

Le 10e Bataillon de Chasseurs à Pied

Sa devise : « Faire face toujours ! »
Son refrain : « 10e Bataillon ! Commandant Mac-Mahon,
N’a pas peur du canon. Nom de nom ! »

La 10e BCP a été créé le 4 décembre 1840 au camp d’Helfaut, près de Saint-Omer, et placé sous le commandement du Chef d’Escadron de Mac-Mahon, futur Maréchal de France et Président de la République (ce qui vaudra au Bataillon son refrain).

Dès 1841 et durant six ans, il participe aux opérations de pacification en Algérie. De 1854 à 1856, le 10e BCP est engagé en Crimée où il prend part au siège de Sébastopol. Rentré en France, il repart pour l’Italie et se distingue tout particulièrement à la Bataille de Solférino, le 24 juin 1859. Il participe à la guerre de 1870-1871, où il subit dans la région de Metz le sort de l’armée de Bazaine. De 1873 à 1914, il prend ses quartiers à Saint-Dié. Durant le premier conflir mondial, il est engagé dans presque tous les secteurs du front français. Dans notre région, il combat au Chemin des Dames. Dès l’automne 1919, le 10e BCP est chargé par les gouvernements alliés de faire respecter les traités de paix dans le corridor de Dantzig, puis en Haute-Silésie.

De 1922 à 1940, le 10e BCP prend officiellement ses quartiers au château des Rohan à Saverne, dénommé alors Quartier Raoult. De fin août 1939 et durant l’hiver 1939-1940, le 10e BCP stationne en différents endroits de la ligne Maginot. Après la journée tragique du 14 mai 1940 à Guignicourt, il rejoint la Belgique et se distingue brillamment lors des combats de Blaregnies, le 23 mai 1940.

Dissout en 1942, le 10e BCP est recréé au Maroc en 1946 et devient Bataillon Parachutiste de Chasseurs à Pied en 1947 (10e BPCP). Il fait campagne en Indochine de 1950 et 1952. Redevenu 10e BCP, il intervient en Algérie de 1954 à 1964 puis est à nouveau dissout. Le 14 juin 1974, le 10e BCP est recréé à Saverne comme Bataillon de réserve de la Division du Rhin. Après la réforme des armées décidée en 1996, il est dissout en 1997.

 

 

 

créé administrativement le 14 septembre 1946 dissous le 31 août 1952, une partie du bataillon a formé le 3° BPVN, l'autre est rentrée en France.

Constitue le 3ème Bataillon de la 42ème Demi-brigade parachutiste appartenant au Groupement Aéroporté n°2.

Le 10ème BPCP obtient qu'il soit doté du Béret Bleu foncé des troupes alpines avec insigne Chasseur.

Le 10ème BPCP en Indochine de septembre 1950 - août 1952 HANOI 14 juillet 1951 Le Général d'Armée de LATTRE de TASSIGNY épingle la croix de guerre des TOE avec palme sur le Fanion du 10.On a relevé un total

de plus de six cents citations attribuées, huit Croix de Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, dont trois à titre posthume, et une quarantaine de médailles Militaires, dont la moitié à titre posthume. Mais

ce n'est qu'après sa dissolution que le 10ème BPCP se voyait attribuer sa deuxième citation à l'Ordre de  l'Armée avec l'attribution au Fanion de la Fourragère aux couleurs de la Crois de Guerre des Théâtres d'Opérations

Extérieures.

 

La brillante conduite du 10ème BPCP devait valoir au Drapeau de Chasseurs l'inscription " INDOCHINE 1950-1952 - la 12 ème- par Décision Ministérielle en date du 26 Novembre 1956. Voici le texte de dissolution daté du 22/12/1952  

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La RC6 avait démontré les dangers de la situation et Salan avait besoin de ces troupes d’élite pour la défense du delta du Tonkin. Quand les Service de Renseignement français rapportèrent à la fin janvier que Giap avait retiré les 304eme, 308eme et 312eme Division VM pour repos et re-conditionnement avant une nouvelle attaque sur Hoa Binh et que les 316eme et 320eme Divisions VM étaient en train d’infiltrer le delta de la Rivière Rouge, Salan décida  de limiter ses pertes et de se retirer. Le 5 février, il ordonna son État-major de dresser un plan pour l’évacuation d’Hoa Binh, libérant de ce fait des troupes dont il avait besoin sur le Hauts Plateaux Thaï et dans le delta de la Rivière Rouge. Pour commencer l’opération d’évacuation de Hoa Binh, Salan entama l’opération « Crachin » le 16 février 1952. Cette opération était une diversion menée par le GEA du 1er REC et quelques compagnies du 2eme BEP   dans la région de la Rivière Rouge entre Nam Dinh et Thaï Binh. Pendant que le 10eme BPCP et le 3eme RTM opérait dans le secteur de Van Lang. Les légionnaires du 1er REC, les paras du 10eme BPCP, le 2eme BEP, et les Marocains du 3eme RTM conduisirent plusieurs actions sur les arrières de la 320eme Division VM dans le but d’obliger Giap d’envoyer des renforts d’Hoa Binh pour aider la 320eme Division VM à défendre ses arrières dans le delta de la Rivière Rouge, permettant ainsi aux troupes de Hoa Binh d’évacuer. Après l’opération « Crachin » six autres opérations furent conduites durant les semaines qui suivirent. Le GEA du 1er REC a été formé en 1948 et était constitué de M29 Weasels ( Crabe pour les français) et des LVT-4 Alligator.

Opération Bruno, largage du 10eBPCP.
Pendant ce temps un troisième bataillon de parachutistes aux ordres du capitaine Weil, est largué directement sur le poste de Nghia Lo. Par sa soudaine présence ,il apporte le renfort nécessaire et immédiat au sauvetage et à la survie définitive du poste, dont les défenseurs dignes d'éloges (l'héroïque chef de poste, le commandant Girardin vient d'être tué) sont à bout de souffle .Désormais les Viets ne peuvent plus prendre le poste ,et le colonel Tan, commandant la brigade 312 (après en avoir rendu compte au général Giap )donne l'ordre de repli d'autant qu'il doit maintenant faire face à trois bataillons de parachutistes qui harcèlent ses axes de ravitaillement et de communications.
Dans un deuxième temps, le capitaine Weil porte son bataillon sur l'axe Nghia Lo-Son Buc pour y dégager le poste qui est sérieusement menacé.

Il obtient directement l'accord verbal du général Salan pour exécuter eu plus vite ses déplacements et sa manœuvre par le haut des crêtes épargnant ainsi de nombreuses vies humaines, les Viets ayant tendu une embuscade sur la piste menant directement à Son Buc. Mission remplie avec brio au nez et à la barbe des Viets assurant ainsi le sauvetage du poste. Dans ce contexte, remplir sa mission avec un minimum de pertes relève du summum de l'art militaire, ce qui doit être le souci permanent du chef de corps comptable de la vie de ses hommes. Le capitaine Weil en fit la démonstration brillante. Le reste du mois d'octobre fut consacré à la reprise des postes évacués un mois auparavant avec l'aide des 2eBEP et 8eBPC.

Enseignement de l'ensemble de l'opération

Malgré la disproportion des forces, l'intervention des parachutistes a été décisive. A deux bataillons plus le renfort d'un troisième, soit environ 1800 hommes, ils ont réussi à détourner une partie des bataillons ennemis de la 312 qui feront gravement défaut lors de l'assaut final du poste de Nghia Lo.La bataille est gagnée.... pour un an, car les Viets ne font jamais deux fois la même erreur.
Cependant le bilan pour les parachutistes est très lourd. Nombreux de ceux qui furent capturés mourront en captivité dans les camps de la mort communistes.

Bilan aérien

L'Armée de l'Air a effectué 1000 sorties en 2000 heures de vol et ceci en 14 jours ce qui souligne l'importance, l'intensité et l'enjeu stratégique de la bataille. Pour la première fois un appui feu (au poste de Nghia Lo) a eu lieu de nuit avec l'aide des lucioles larguées de Dakota. Le soutien des parachutistes au sol a été remarquable. Les chasseurs étaient là quand il le fallait et ou il le fallait.
L'interopérabilité parachutistes-Armée de l'Air a été parfaite et déterminante transformant en redoutable efficacité l'intervention des troupes aéroportées derrière les lignes ennemies.


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10e Bataillon Parachutiste de Chasseurs à Pied
Magnifique bataillon de parachutistes qui, sous les ordres du capitaine Weil et du capitaine Chaudrut, n'a cessé d'être à l'avant garde dans leur entreprise en Indochine. Faisant preuve en toute circonstances d'audace, de ténacité, d'ardeur et de belles qualités manœuvrières, a obtenu les résultats les plus fructueux au cours des nombreuses opérations auxquelles il a pris part.
En particulier:
-le 8 août 1951 à Nhu Tinh,se trouve en contact avec un fort élément rebelle. S'impose à lui et, après un combat rapproché de plus de six heures, pénètre dans son dispositif et lui inflige des pertes sévères dont 32 cadavres dénombrés.
-le 5 octobre 1951,parachuté à Nghia Lo (pays Thaï) il contraint par son activité incessante l'adversaire à la retraite et réoccupe le 14 octobre le poste de Son Buc et le 18 octobre le poste de Coc Sang.
-le 5 décembre 1951,les rebelles ayant attaqué Phung Mao(Tonkin) est parti par An Lu sur Nghia Ka en pleine zone d'insécurité. Manœuvrant en direction de Phung Mao, il refoule l'adversaire dans Ghia Phu et le tient sous son feu à moins de 100 mètres.
Rappelé d'urgence à Hanoï, il est parachuté le 10 décembre 1951 à 2km au sud de Phat Diem dans un mètre de boue, et sous le feu des VM, dégage le poste de Phat Diem, oblige les rebelles à desserrer leur étreinte et établit la liaison avec le BMI à Phuc Nhac, obligeant l'adversaire à abandonner 50 cadavres sur le terrain. Les 20 et 21 avril 1952,à Lamiet,au prix de pertes minimes, s'impose à nouveau à l'assaillant, lui faisant 80 prisonniers dont un chef de bataillon, un commandant de compagnie et deux chefs de section du Régiment 98.
Bataillon valeureux, le 10eBPCP laissera en Indochine le souvenir d'une belle unité qui continue à incarner les traditions des Chasseurs à pied et des Parachutistes.

1950/1952-Fanion du 10eBPCP

 

Le Refrain du 10

Dixième Bataillon, Commandant MACMAHON, n'a pas peur du canon, nom de nom.

 

Sa divise : Faire Face Toujours

 

Dernier P.S.O. du 10ème B.C.P : R. ADC HOFMANN Roland 1, rue de Bâle 67100

STRASBOURG Téléph. 03.88.34.31.95 portable 06.78.15.00.87

avec mes remerciement à Roland HOFMAN ADC au 10 B.C.P pour ces informations  

 

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En ce qui concerne le 10è BPCP peut être situer l'épisode glorieux

de BLAREGNIES le 23 mai 1940.

En 1948 à mon incorporation le 10è BPCP était basé à OUEZZANE

dans le Rif Marocain; le Centre de Sauts était à AGADIR.

L'Unité quitte le Maroc le 18/11/1948 et prend stationnement à BOUGIE

en Algérie. Le Centre de Sauts est à PHILIPPEVILLE.

Je suis breveté le 10/12/1948, moniteur Sergent MAYEUR.

Ce que vous indiquez comme chant du Bataillon me semble être

la sonnerie au drapeau.

Le chant du Bataillon étant " La Sidi Brahmi ".

Encadrement du Bataillon à ces dates:

- Cdt OLLION

- Capitaines HITTER/CREBESSAC/de TURENNE/MANGIN

- Lieutenants CHAUSSADE/MARCOUF/LAZARUS

- Adj.Chef OLLINGER

Des anciens de la 48/1 et de la 48/2:

- Claude TAITTINGER ( PDG des Champagnes Taittinger )

- LAMBERT dit Tarzan qui a fait une carrière de "dur" au Cinéma.

Plusieurs camarades engagés sont partis ensuite en Indochine.

Amicalement

Pierre POUYAUD, Ingénieur retraité de l'Industrie Chimique et Nucléaire.

 

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J'ai fait mon service militaire à Ouezzane au Maroc, où le 10 ème BCP (Bataillon de Chasseurs à Pied), qui avait été anéanti à Blarigny en 1940 et  reformé en Allemagne puis envoyé à Ouezzane, attendait le 2ème contingent de la classe 46.

Parti de Cherbourg entre Noël et le premier de l’an 1946, nous étions 21 000 ou 23 000 à bord de l’Île de France converti en transport de troupe par les Américains et restitué à la France. Il contenait à son bord tout le contingent destiné aux différents régiments cantonnés au Maroc.

Nous avons voyagés dans des wagons à bestiaux une bonne partie de la nuit de Casablanca à Petit jean. Là des camions du Train basé à Meknès nous ont emmenés à Ouezzane où nous sommes arrivés dans la matinée.

Un camion est tombé dans un ravin entre Souk el Arba du Rharb et Ouezzane dans la chaîne du Rif.

Le bataillon était commandant par le chef de bataillon Ollion et il y avait trois ou quatre compagnies :

La CA (Compagnie d’accompagnement) commandée par le capitaine Mangin-Lecreux, la CB (Compagnie bataillonnaire qui regroupait tous les services) il y avait le lieutenant major Lazarrus. Je pense qu’il y avait deux autres compagnies.

J’ai fait mes classes à la CA, puis j’ai été affecté, grâce au capitaine médecin Robert, au service des détails à la CB. Le service était dirigé par

l’adjudant-chef Huant assisté de deux sergents : Courdes et Broudoux. Je faisais les bulletins de paye et je calculais les frais de déplacements des tirailleurs marocains en provenance d’Allemagne qui étaient renvoyés dans leurs foyers. Outre ma fonction de comptable j’étais garde-caisse et je couchais dans une pièce attenante au bureau ou se trouvait le coffre-fort et une armoire avec les imprimés et timbres caoutchouc ou sceaux.

Ce n'est que vers février ou mars que le bataillon a fait partie de la 25ème division aéroportée équipée par les Anglais et a pris le nom de 20 BPCP.

Nous avions des tenues anglaises.

Notre contingent a été rapatrié fin septembre à bord du SS Campana : Bateau mixte qui faisait la ligne Montevideo-Gênes avec escale à Casablanca et Marseille où nous avons été débarqués après une tempête terrible qui nous a pris au large des Baléares et nous a obligé à rester une journée devant le port de Marseille sans pouvoir débarquer.

Je ne sais pas si quelqu'un me répondra, mais j'aimerais bien avoir des nouvelles d'anciens.

 

Gérard LELOUP <leloup.g@orange.fr>

 

 

 

 

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