Le flambeau anglais

Le déclic est venu d'Angleterre

Alors que le ska perdait de plus en plus son ampleur, dûe entre autre à l'explosion du Rock'n'Roll, une drôle de chose se produisit au Royaume-Uni durant l'année 1978.
La "jeunesse fachée" a complètement changé d'attitude. Auparavant, la plupart des groupes du pays étaient pour la plupart formés de musiciens blancs, tiraient une croix sur le passé, detestaient tout style vestimentaire organisé, se rebellaient avec tout le monde et dansaient n'importe comment (on appelle ça le "pogo"), mais en 1979, tout le monde tourna totalement la page et se mit à apprécier et à skanker comme des fous sur les rythmes amusants du ska.
Cela donna naissance aux groupes arborant fièrement le costume noir et blanc célèbre maintenant des rudeboys (noir et blanc pour montrer l'unité existant entre les peuples noirs et les blancs et pour dirent un grand "NON" à la haine raciale).

Quelques groupes phares

Le groupe anglais "The Specials" fit le premier a surfé sur cette vague en créant son propre label "Two-Tone", et en produisant une floppée de disques les uns à la suite des autres. Ils n'étaient pas les seuls cependant à s'engouffrer dans cette aventure, ainsi des groupes comme Madness, The Selecter, The (English) Beat et The Bad Manners (pour n'en citer que quelques uns) ont fait vibrer les dancehalls du Royaume-Uni tout entier, jouant des nuits entières. Même Elvis Costello et "The Police" se laissaient entrainer par ce rythme ravageur (vous noterez un certain rythme distinct du ska dans certaines de leurs chansons).
Elvis Costello aura seulement sortit un single sur le label Tow-Tone ("Can't Stand Up For Falling Down") mais il aura produit le premier album des Specials et aura été invité en tant que chanteur et producteur sur le single "Nelson Mandela" de "The Sepcials AKA".

Le déclin de la période «Two-Tone»

Evidemment, l'amusement et la fête furent de courte durée. Les chansons des groupes étaient souvent adaptées sur des thèmes non raciales, prnonant l'unité et l'éégalité entre tous. Mais les spectateurs qui venaient danser et sm'amuser durant les concerts étaient divisés en deux clans bien distincts. Voyez-vous, le problème était le mélange. D'un côté, il y avait les "Skinheads" de classe ouvrière, qui portaient des grandes bottes avec des croissilons, des jeans (souvent troués) et des T-Shirt blancs et qui se rasaient le crâne (d'où leur nom) par manque de moyens. De l'autre, il y avait les "Rudeboys" bien plus riches, qui portaient de beaux costumes chers, des chaussures birllantes, qui roulaient tous sur des vespas (cher pour l'époque) et qui n'hésitaient pas à montrer l'étendu de leur richesse à tout bout de champ. Ceci étant, ilé tait donc difficile de prévoir une amitié des plus grandes entre Skinheads et Rudeboys durant les concerts de leurs groupes préférés. Ainsi, des combats énormes éclatèrent partout dans le pays, obligeant la plupart des Dancehalls a fermé leur porte aux groupes de ska (ils ne voulaient pas prendre de risques). Les groupes de ska anglais ne pouvaient donc plus jouer où ils le désiraient. Ils ont été frappés par la "Dance Craze LP" à cause de tout cela.

C'est pourquoi, dès 1981, le ska perdit quasiment toute son ampleur. Quelques groupes continuèrent de jouer. Ainsi, "The Specials" se sépara en deux groupes, Fun Boy Three formé par Hall Staples et Golding tandis que le leader Jerry Dammers forma "The Special AKA". Il en fut de même pour "The Beat" dont la séparation donna naissance à "General Public" et "The Fine Young Cannibals". Madness est resté sur le devant de la scène (jouant même avec Morissey au début de sannées 90) et son fameux "One Step Beyond" (titre repris à Prince Buster) résonne toujours autant dans le monde entier. Les Bad Manners, quant à eux, continuent de jouer mais vace comme le chanteur commeseul rescapé de la formation de départ. Tout ceci nous amènera au ska actuel.