Suite des photo-poèmes
(Haïsha) personnels
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ça va !
Parmelia Caperata
on t’a reconnu
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la fourmi
le soleil et la lune
matin d’été
la
fourmi
traverse l’espace d’un instant
la lune
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lumière
à rosée
gouttes suspendues
au fil de l’eau
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l’espace
d’un instant
un quart d’arc en ciel
fractionne les deux
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tombe d’Andrzej
un lézard sort de terre
vers le soleil |
soleil
rouge
journées
de plus en plus sombres
fin
d’automne
La mort vous aime tant
elle a traversé l'océan
pour vous embrasser |
dans le bois pour l’hiver
plein de bêtes à l’abri
pour l’hiver
la
bûche lâche
à chaque coup de hache
ses hôtes cachés
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La ligne
si tentante
Incandescente
Bientôt transparente
Pour toujours absente
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barrière
solaire
- chemin interdit -
(sauf araignées)
Ne cherchez plus
c’est bien ici
Le vrai chemin des étoiles
La beauté a sa galaxie
Pure comme l’eau des toiles
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pétales
bleus
dans l’eau fin de l’été
des libellules
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Plein
soleil
La libellule immobile
elle aussi
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sur la crête
cinq chamois détachés
sur l’écran
sur
le sommet
cinq chamois dans le ciel
chacun son saut
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sur
les cailloux
des points noirs éphémères
pluie d’été
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Ces chaises et ces tables aux reflets changeants
Sont inoxydables éternellement.
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allongé dans l’herbe
face au nuage
allongé dans le ciel
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Zigzag droit devant
Envie d’aventure
Quitter le levant
Loin des lignes pures
Au bonheur des vents
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au loin
un peu de bleu sur les cotes
- le jour se lève
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Devant le ruisseau je
songeais:
Ces feuilles d'or qui s'amoncellent
Faut qu'elles aussi soient bien rangées,
Sinon alors c’est le bordel !
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seul en forêt
avec les sons et les silences
chacun se respectant
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brumes
le
village sous le lac
le
vieux guide silencieux
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Lourd
silence blanc
Émoi
du
levant
Dans l’aube
endormie
Heureux
d’être en vie !
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Avec
le crapaud
Qui
habite ici
Rien
dans le propos
Nous
différencie
Je suis la nature
L’eau et le soleil
Origine obscure
Nous sommes pareils
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Heureux
celui qui s’égare
Pour
sortir du droit chemin
La
liberté s’en empare
Et
délie ses pieds ses mains |
son
seul enseignement
de
tout le chemin
la
vie est belle
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Partir
tout seul à l’aventure
Marcher
dans des chemins en fleurs
Être
frappé par la nature
Et
trébucher sur le bonheur
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Nous sommes pareils
aux gens pressés
Qui regardent toujours trop loin
Oubliant dans la traversée
Que l’important c’est le chemin |
Au
nom du père...
Comme le vieux tronc dans la clairière
Il
est mort mais est toujours là.
Il
durera moins que la pierre
Mais
le temps que je serai là.
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Dans le marronnier
c'est l'hiver au printemps -
arbres de Noël
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(Coteaux du Pic St Loup)
Vin
écarlate
Dans ce pays béni
Quand un raisin mûrit
Que ses raisins éclatent
Saveurs et parfums inondent
Cette vigne du bout du monde
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Son
léger de l’eau
Clapotant
dans le bassin
Jets
de Grenade
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Les
cairns sur le chemin
Sont
les veilleurs de nos errances,
Ils
nous montrent dans le lointain
La
direction de l'espérance. |
Pour
illuminer
Un
pareil tableau
Il
faudrait Monet
Ou
même Rimbaud
Je
ne suis ni l’un
Encore
moins l’autre
Tout
juste quelqu’un
Qui
voit et qui montre
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...From
my "window" !
Juste
en face de ma fenêtre
Déjà
commence le chemin
Pour
rêver ou bien renaître
Pour
un départ ou une fin
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Sur le Ventoux les chamois
L’ont appris aussi
Chaque fois qu’un homme les voit
Ils sont en sursis
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retour
de ski
"oh !
ce n’est plus de la neige"
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amandiers
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Comme
dans la vie
On
avance...
Même
quand c'est beau
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Je
suis le roi Pinus Premier
Le
vent a taillé ma crinière
Pin
parasol de père en terre
Jamais
Soleil ne voit mon pied
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Le pèlerin va de l'est à l'ouest, le soleil derrière lui;
une ombre fidèle à sa droite le précède sans
cesse.
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Chemin d'eau, chemin de
halage
Sont les deux cotés du rivage.
Le premier, et c'est bien dommage,
Ne sert plus qu'au cabotage,
Le second, c'est pour l'abordage,
Ou mieux, le vagabondage!
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Ami
sort de ton rêve, partons à l’aventure,
La
vie a ce matin, un terrible parfum.
Oublie
les cimetières, laisse-les aux défunts,
Respire
les genets, embrasse la nature,
Aime
l’humanité, laisse celle qui dort,
Découvre
la grand'route, celle des chercheurs d’or !
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Je
t'ai toujours aimé
Même
avant de te connaître
Je
t'ai toujours aimée
Amour
d'enfance imaginé
Éternelle
fiancée
Confiante
et prédestinée
Comment
cela peut-il être
C'était
le hasard peut-être
Il
n'y a rien eu à promettre
Mais
simplement
à donner
Il
t'a suffit de paraître
Et
j'ai de suite deviné
A
ton air à ta façon d'être
Qu'enfin
le charme allait naître.
Marche
marche et je te suivrais...
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