©opirate
andré Cayrel
Tout ça
a un peu (beaucoup!) vielli ! Des tercets écrits "à chaud"
et qui avec le recul me
semble sans intérêt pour la plupart.
J'ai supprimé tous les plus
anciens et gardé quelques récents.
Une petite sélection pour mémoire
:
ici
après
la mer
les baisers salés...
les sucrés pour le goûter
son jean très bas
son tee shirt très haut
mon ventre rentré
tongs jambes jupes
seins lèvres et yeux bleus
descendent
l'escalier
tous les parfums
tous les mystères de l'Asie
dans sa culotte
trou de mémoire...
sur le bout de la langue
son plaisir
aux Tuilleries
le sein nu d'une femme
caché par un bébé
soudain sans soutien
ses seins ont besoin de mains
tiens! ça
tombe bien
à tant loué les seins
j'ai noué des liens avec
certains
montant les marches
du Sacré Coeur
un sacré
cul
sans dormir
glisser la main entre elles...
s'endormir
redoux
les
femmes aux terrasses
découvertes
vent de printemps
deux robes à fleurs
remontantes
printemps précoce
sa robe à fleurs ouverte
à deux boutons
petite main...
elle se contente
d'elle (même)
sur la plage
deux femmes nues retournées
impénétrables
corde à linge...
les slips de la voisine
plus grand que pré vue
printemps précoce
dans la rue une pionnière
jambes nues
v’la les jambes nues
on pense à des choses
qui ne se font pas
printemps
sur terre
et sous les dessous
des femmes fleurs
premières fleurs
le blanc retrouvé
des jeunes filles
viol du bourdon :
le bourdon noir dans l’immaculé
des blanches fleurs
vierge verge et verger
tout est à féconder
*
glacier de l'île
la dame sans complexe
avec ses trois boules
son petit mari fondu
derrière avec deux
consœur
envie de douceur
son sexe appelle
son confrère
les
corps fourrés
au fond du lit,
fini de lire
le lit défait,
ses cuisses
et son livre
ouverts
messe basse
les bas de pyjamas
au fond du lit
librairie
Sauramps :
posant un livre de cul
je vois le sien
son
livre de chevet
toujours inachevé
figues fraiches
frissons au fantasme
du fruit des fendues
chaud
sous son cache nez
son sourire
brume d’automne
la vigne vierge en profite
pour s’effeuiller
tremblant
épousant ma main
ton sein
robe à fleurs
en s’asseyant
elle s’évase
Mini mini jupe
la longueur de ses jambes
raccourcit mes nuits
eskiss d’un baiser…
on s’amuse avec ma muse
dans le musée
la fille du musée
tous les tableaux du monde
pour ce cul là
en vol
deux libellules collées
s’envoient en l’air
d’abord la tendresse
pour ses petites fesses
rien ne presse
marchant dans la rue
faisant confiance à ses fesses…
et ça marche !
son décolleté
elle vérifie son effet
dans mes yeux
libre…
elle ranime le Che
de son Tshirt
un dessin à main levée
ses deux seins
en 3 D
camel-bag aux lèvres
de la jeune joggeuse
camel-toe itou
enlacés
derrière son parfum
son odeur
écartelée
la pudeur dans le lit
s’en est allée
ainsi je m’insinue
moi tout déshabillé
toi nue
cueillette...
au bout de son corps
la baie de ses cuisses
on lit dans le
lit
des livres sans vie :
nos cuisses s'ennuient
cette
nuit
elle est morte trois fois...
elle pardonne à l’assassin
décolleté…
on ne peut pas ne pas penser
aux implants PIP
peur
bleue
entre
les dents blanches
le
clitoris rouge