Les Enchantements de lÉloquence, LAdroite Princesse, Marmoisan. Première édition en 1695 dans les uvres meslées de Mlle Lhéritier (contes non repris dans Le Cabinet des Fées).
Ricdin-ricdon,
La Robe de sincérité. Première édition en 1705 dans La Tour ténébreuse et les jours lumineux. Repris
au tome 12 du Cabinet
des Fées.
Le Prince Rosier, Riquet à la houppe. Première édition en 1696 dans Inès de Cordoue, nouvelle espagnole (contes non repris dans Le Cabinet des Fées).
Les Fées, Contes des contes : Plus-Belle-que-fée, Persinette, Lenchanteur, Tourbillon, Vert et Bleu, Le pays des Délices, La Puissance dAmour, La Bonne femme. Première édition en 1697. Repris au tome 6 du Cabinet des Fées.
Histoire de la
fée Lubantine. Première édition en 1699 dans La Comtesse de Mortane (conte non repris dans Le Cabinet
des Fées).
Le Prodige dAmour, Lorigine des fées. Première édition en 1702 dans Les petits Soupers de lannée 1699 (textes non repris dans Le Cabinet des Fées).
La Tyrannie des fées détruite. Première édition en 1702. Repris au tome 5 du Cabinet des Fées.
Nouvelles diverses du temps : La Princesse des Prétintailles, L'Origine de lOccasion, LOrigine des cornes, Les Colinettes. Première édition en 1702-1703 (contes non repris dans Le Cabinet des Fées).
Éditeur
Ces cinq auteurs offrent le meilleur panorama à partir duquel peut
sapprécier la production de contes de fées dans les dernières années du XVIIe
siècle. Leur diversité joue de toutes les façons possibles.
Dans leur écriture qui offre des contrastes forts entre des références très concrètes aux détails de la vie quotidienne du temps (descriptions de vêtement dune précision extrême, façons de parler usuelles, disposition des meubles, etc. ) et limagination de lieux et de décors complètement idylliques où se satisfont les fantasmes dun groupe social.
Dans les types de textes, où se côtoient les longues narrations qui multiplient les rencontres de personnages, selon le schéma des récits insérés ou emboîtés, et la rapidité des contes courts, qui surprennent comme une histoire drôle. Certaines de ces « nouvelles du temps » permettent, de plus, de prendre conscience de la diversité des modes de publication qui existent au XVIIe siècle, en particulier du phénomène des brochures qui se poursuivra jusquà la Révolution.