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Général Marcel BIGEARD

      

 

FONDATION - GENERAL - BIGEARD

http://www.fondation-general-bigeard.com/liens.html    

   

La veuve du Général Gaby Bigeard, sa fille Marie-France Bigeard, Maître Anne-Marie Quenette, avocate de la famille Bigeard et René Guitton, éditeur ont signé le jeudi 9 juin 2011 la convention qui donne naissance à cette fondation, à Toul, dans l’ancien bureau du Général Bigeard. 

Le Colonel Jacques Allaire, compagnon d’armes du Général et le Général Jean-Louis Brette, collaborateur du Général, tous deux également fondateurs mais absents, avaient donné leur pouvoir. Ensemble, les six membres fondateurs souhaitent perpétuer l’œuvre et la mémoire du Général Bigeard en s’attachant avec la fondation à promouvoir le courage et la patrie auprès de la jeunesse. Pour mettre en œuvre son action, la Fondation du Général Bigeard se dote d’un comité exécutif et s’entoure de plusieurs personnalités qualifiées dans les domaines militaires et civils. Valery Giscard d’Estaing, ancien Président de la République, est le Président d’honneur de la fondation.

Cette fondation se crée également au moment de la sortie de l’ouvrage «Bigeard l’hommage» édité par René Guitton, éditeur (Ed. du Rocher) . 

C’est ainsi que la Fondation a choisi, au cours des derniers mois, de soutenir les projets des élèves officiers de la promotion général Bigeard de  l’E.M.I.A. (ascension du Mont-Blanc avec un sous-officier parachutiste blessé en opérations extérieures, participation à la course croisière EDHEC et au rallye 4L Trophy,  …), d’organiser, en liaison avec le ministère de la Défense, la cérémonie de transfert des cendres du général Bigeard à Fréjus le 20 novembre 2012, de  créer un site Internet dédié aux actions et à la mémoire du général Bigeard et de parrainer des parachutistes (en activité ou non) blessés au combat en créant « Les Lauriers  de la Fondation Bigeard » qui seront décernés chaque année à partir de 2014.         

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  les paras sont en deuil   

cérémonie aux invalides en 2011 et le dépôt  l'urne de ces cendres au mémorial de Fréjus le 20 novembre 2012

    

 

 au dernières nouvelles la cérémonie est prévu le lundi 21 juin à 15 heure en l'église de TOUL

                

Novembre 2009, malgré la maladie Marcel Bigeard retrouvait sa force de combattant Photo Anthony PICORE

  

                            À l’occasion de sa visite au 516e régiment du train (516e RT) de Toul , le 19 février 2009, le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre, a rendu visite au général Bigeard, en compagnie du colonel Kempf, chef de corps du régiment, pour lui souhaiter un bon anniversaire pour ses 93 ans.

                       Le 18 juin 2010

Le général Bigeard s’est éteint hier, à l’âge de 94 ans, à Toul. Le vieux soldat luttait contre la maladie depuis plusieurs mois. Il quitte la scène un 18 juin, date symbole de la Résistance et d’une certaine idée de la France. Il aurait sans doute voulu qu’on garde de lui l’image du soldat en tenue de para

Pas celle du vieillard menant son dernier combat qu’il savait perdu d’avance. Marcel Bigeard, 94 ans, s’est éteint, hier matin, dans sa maison de la rue François-Badot de Toul, où un canon ramené de Madagascar planté dans le jardin à côté des rosiers, accueille le visiteur. Il était entouré de sa chère Gaby, la compagne de toujours, son seul amour et de leur fille Marie- France. Lui qui a frôlé si souvent la mort et aurait voulu «  crever debout » a finalement rendu les armes paisiblement. Il repose dans sa maison «  très beau », veillé par deux paras au garde à vous.

Cela faisait quelques mois que le vieux soldat s’éteignait, « comme une bougie qui se consume », confie une amie. Il alternait les séjours à l’hôpital et les retours à la maison, où deux paras venaient prêter main-forte à son épouse pour le soigner. En novembre, il avait publié son avant dernier livre, au titre prémonitoire Mon dernier round. A ce moment-là, environné de ses souvenirs, des fantômes des camarades tombés sur les champs de bataille d’Indochine ou d’Algérie, il s’efforçait encore de donner le change, mais on le sentait faible, presque vulnérable. Il était émouvant. C’était un vieux monsieur de 94 ans, qui avait du mal à se tenir sur ses jambes, mais qui trouvait la force de se redresser et de serrer les poings à la manière d’un boxeur, pour la photo.M.R   Publié le 19/06/2010

Nous soutenons la décision du Ministre de la Défense de transférer aux Invalides, 

Le Panthéon de nos plus grands chefs de guerre, les cendres du Général Bigeard.

 Dernier de nos grands centurions qui « déploya, selon le Président Giscard d’Estaing,  son courage pendant vingt-trois années continues sur les terrains de combats de France, d’Asie et d’Afrique », le Général Bigeard incarne les plus hautes valeurs de l’armée française.

Résistant, parachutiste de la France Libre, il libère l’Ariège en Août 1944. Engagé en Indochine, le soldat devient en quelques années un officier légendaire qui partagera, avec le corps expéditionnaire de Diên Biên Phu, la captivité sans jamais s’être soumis ni à l’ennemi, ni aux « collaborateurs » français du Vietminh. A la tête du 3ème régiment parachutiste colonial en Algérie, il communique à ses hommes « force et courage », et vit avec eux l’héroïsme subtil des troupes d’élite. Sous l’Empire, il eût été maréchal. Il combat durement l’insurrection, mais dans le respect des combattants adverses : on lui reprochera une poignée de main, à la télévision avec le commandant Azzedine – « on ne se déshonore pas en rendant hommage à l’adversaire ». Mais il ne pardonnera pas plus au Vietminh d’avoir laissé mourir de faim et d’épuisement des milliers de prisonniers français, qu’il ne pardonnera aux terroristes algériens d’avoir torturé et assassiné des civils.

Bigeard, seul soldat devenu Général de corps d’armée, était un vrai républicain : il ne partagea pas les engagements séditieux de beaucoup de ses camarades. Au gouvernement, comme à l’Assemblée Nationale, son engagement  restera celui d’un patriote enthousiaste, respectueux de notre héritage démocratique.

« Il y a un temps pour la guerre, et un temps pour la paix, un temps pour la haine et un temps pour l’amour », dit Menahem Begin à Anouar el-Sadate, citant l’Ecclésiaste.

Près de cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, l’hommage que la France rendra au Général Bigeard ne peut, certes, être compris de ceux qui furent, en ces temps là,  moins des combattants que les collaborateurs zélés des terroristes.

Cet hommage sera celui d’une France, fière de son Histoire de Nation libre qui, dans la guerre comme dans la paix, ne se rend pas.

Le général Bigeard était l’homme d’une passion : la France. Demain, elle lui offrira son plus beau titre de gloire : la reconnaissance éternelle.

Les cendres du général Bigeard reposeront finalement au Mémorial des Guerres en Indochine, à Fréjus

29 septembre 2012 – 12:53 

En ce jour de la Saint Michel, fête des parachutistes, l’on a appris que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, inaugurera, le 20 novembre prochain, sur le site du Mémorial des Guerres en Indochine, à Fréjus, la stèle qui accueillera les cendres du général Marcel Bigeard, décédé à l’âge de 94 ans, le 18 juin 2010.
Dans ses dernières volontés, “Bruno” voulait que ses cendres soient dispersées à Dien Bien Phu, où il s’était illustré à la tête de 6ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux (BPC). Pour “emmerder” la France et le Vietnam disait-il. Mais aussi et surtout pour rejoindre ses camarades morts lors de cette bataille.
Seulement, les autorités vietnamiennes ont opposé une fin de non-recevoir à cette ultime requête. En octobre 2011, il était alors question de transférer les cendres du général Bigeard aux Invalides, où elles se seraient retrouvés “à côté de celles des Maréchaux Lyautey, Foch, Leclerc, Juin, de Rouget de Lisle, auteur de la Marseillaise, et aussi de grands noms de la France des 19e et 20e siècle” avait commenté le général Piquemal, le président de l’Union Nationale des Parachutistes (UNP). Et cela aurait été aussi “la plus belle reconnaissance de son parcours exceptionnel.”
Cependant, cette initiative a été contestée par des “intellectuels” et des élus, qui reprochaient au général Bigeard d’avoir cautionné la torture lors des opérations en Algérie. Ont-ils eu gain de cause ou non, toujours est-il qu’en février dernier, l’ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait annoncé un report de la cérémonie aux Invalides, laissant entendre qu’elle aurait sans doute lieu le 29 septembre de cette année.
Finalement, ce n’est pas aux Invalides que le “Bruno” reposera, mais au Mémorial des Guerres en Indochine de Fréjus. “Proche du musée des troupes de marine, cette nécropole nationale abrite les corps des milliers de soldats morts pour la France en Indochine, sera la dernière demeure du général Bigeard, qui, comme il le souhaitait, reposera entouré par ses compagnons d’armes, morts au combat en Indochine” explique le ministère de la Défense.

le Mardi 20 novembre 2012

Les cendres du général Bigeard reposeront finalement au Mémorial des Guerres en Indochine, à Fréjus

Les cendres du général Bigeard ont été transférées mardi "au milieu de ses soldats" au mémorial des Guerres d'Indochine de Fréjus (Var), deux ans après la mort de celui qui symbolise toutes les guerres coloniales de la France.

Fin de parcours en grande pompe militaire pour Bigeard, dernière grande figure de l'armée française, général devenu ministre, puis député, décédé le 18 juin 2010 à l'âge de 94 ans.

Pas moins de deux ministres, Jean-Yves Le Drian et Kader Arif, et d'un ancien chef de l'Etat, Valéry Giscard d'Estaing, étaient présents pour cette cérémonie sous le soleil, en dépit des polémiques suscitées par l'hommage à Bigeard.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a d'abord retracé son parcours, de la Résistance à la présidence de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, devant le portrait du général bardé de médailles, sa Grand'Croix de la Légion d'honneur et son képi, présentés par un peloton de parachutistes sur la place d'armes du 21è RIMa.

"Avec lui, une page importante de notre histoire se tourne", a-t-il affirmé, en soulignant "les valeurs de courage, de dévouement et de grandeur qu'il avait faites siennes".

A l'issue de la cérémonie, Marie-France Bigeard, la fille du général, a remercié le ministre socialiste, qui s'est impliqué pour que soit trouvée une issue à un situation bloquée depuis plusieurs mois.

Fin 2011, le précédent gouvernement avait en effet annoncé le transfert des cendres de Bigeard aux Invalides, provoquant de vives réactions de personnalités de gauche opposées à tout hommage officiel en raison de son rôle controversé durant la guerre d'Algérie. Et rien n'avait été entrepris depuis.

Présent par "reconnaissance" et "fidélité", Valéry Giscard d'Estaing a rappelé que lorsqu'il avait remis en septembre 1974 aux Invalides les insignes de la Légion d'honneur au général, il avait eu "le sentiment d'étreindre le dernier soldat de notre histoire militaire".

"Le changement d'époque n'offrira sans doute plus à personne de déployer son courage au service de son pays pendant 25 années consécutives", aussi bien en France, qu'en Asie ou en Afrique, a-t-il souligné.

VGE a rappelé qu'il avait appelé Bigeard au gouvernement en 1975, alors que l'armée française "traversait un malaise profond", en raison notamment des économies drastiques auxquelles elle était soumise.

Rendant un vibrant hommage à l'engagement du général et de ses soldats en Indochine, les orateurs n'ont en revanche évoqué que très brièvement la période de la Guerre d'Algérie.

 

La sonnerie aux morts a ensuite retenti en présence notamment d'unités parachutistes venues de Toulouse, Carcassonne, Calvi, Pamiers ou Tarbes.

A l'issue de l'hommage officiel, l'urne contenant les cendres du général a été déposée dans une stèle, au sein même du mémorial où sont rassemblées les dépouilles de milliers de combattants d'Indochine, lors d'une cérémonie intime en présence de sa famille.

La date retenue pour cet hommage, le 20 novembre, est la date anniversaire de l'opération Castor, au cours de laquelle Bigeard sauta en 1953 sur Dien Bien Phu, le camp retranché français en Indochine, à la tête de ses soldats.

Soldat sorti du rang, devenu général de corps d'armée, au parcours exemplaire pour les milieux militaires, Bigeard est toujours considéré par une partie de la gauche comme une caricature du baroudeurs colonial.

      

Mémorial des guerres en Indochine, Avenue du général Calliès, Route nationale 7, 83600 Fréjus

D'une superficie de près de 23 000 m², le mémorial est situé à l'emplacement de l'ancien camp militaire "général Galliéni", à proximité d'une pagode édifiée en 1917 par des tirailleurs indochinois. À l'entrée du site, sur l'esplanade, se dresse le monument aux morts. Sur la gauche, dans le bâtiment d'accueil, une salle inaugurée en 2010 comprend des panneaux pédagogiques et des bornes interactives. Pénétrant dans l'enceinte, le visiteur découvre ce lieu de mémoire qui comprend un vaste déambulatoire circulaire de 110 mètres de diamètre qui enserre un jardin et dont la partie inférieure abrite des sépultures. Au centre du cercle, une construction rectangulaire regroupe également des sépultures. Les noms de près de 35 000 morts, rendus aux familles ou dont les corps n'ont pas été retrouvés, sont inscrits sur un mur du souvenir. Dans la crypte, les restes de plus 3 000 soldats non identifiés reposent dans un ossuaire.

Site du mémorial :    http://memfrejus.free.fr/

   

Hommage au Général Bigeard

Je vous envoie, en fichier joint, la dernière photo prise aux coté du Général Marcel BIGEARD

 
Bien Cordialement  JP POURADE

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Hommage aux chevaliers paras de

DIÊN-BIÊN-PHU

"Extrait de <la Guerre d'Indochine 1945-1954>

 par Philippe Héduy"

Citation du Général Bigeard

 

 A cette époque où, selon mon indicatif radio, je devenais Bruno, je ne savais pas encore que nous vivions les plus belles années de notre vie. Les plus belles parce que les plus dures. Elles étaient aussi les années les plus amicales, les plus orgueilleuses, et les plus solitaires :

  Les plus amicales parce que nous étions, à la vie, à la mort, entre camarades ;

  Les plus orgueilleuses parce que jamais autant nous n'aurions la fierté de notre tenue et de notre uniforme.

  Les plus solitaires enfin, parce que nous menions en des terres lointaines un combat d'idéal, aussi ignoré de la métropole que celui des Croisés de la première croisade, il y a neuf cents ans, quand le moine Bruno, mon saint patron à la guerre, fondait l'ordre des Chartreux.

  Oui, les camarades parachutistes, les solitaires parachutistes, les orgueilleux parachutistes étaient alors portés par un destin semblable à celui des Croisés ou à celui des moines, des moines guerriers, des Templiers. 

  Et j'imagine que, nonobstant l'armure, les chevaliers du Temple n'auraient pas été mécontents de sauter sur Jérusalem en arrivant du ciel, comme nous allions le faire tant de fois, de la RC 4 à la Plaine des Joncs, et de la Rue sans Joie à Ðiên-Biên-Phu.

 Je crois que c'est en effet l'esprit - du moins un certain esprit, une certaine idée de nous-mêmes - qui nous permettait de nous manifester ainsi, au plus fort des combats. On sait contre quoi, contre qui nous combattions : Contre un monde opposé à celui de l'esprit. Et puis, il y avait en nous autant de secrète vigueur de venir au feu en tombant du ciel qu'en parcourant des lieues à travers la jungle, la rizière ou la montagne. L'esprit nous animait.

 L'esprit, d'abord, du dépassement de soi. J'ai vu combien de garçons de vingt ans, ou même de trente, s'agripper à la carlingue et sauter dans l'inconnu mortel alors que, deux ou trois heures auparavant, ils se trouvaient encore à Hanoï dans l'insouciance ou les plaisirs de quelque lieu de détente ! Et j'en ai vu combien marcher sur la piste jusqu'à l'épuisement ou courir à l'assaut jusqu'à la chute ! Je le dis : une telle vigueur physique n'est pas possible sans une ardeur morale. Jogging, certes, mais jogging avant tout du caractère et du courage.

 Aller ainsi jusqu'au bout de soi, cela s'appelle l'abnégation, cela s'appelle l'esprit de sacrifice, et cela signifie que l'on défie la mort en combat singulier, la mort qui est autour de nous tous. Je les salue, mes camarades parachutistes qui l'ont rencontrée sans peur. Leur mort est à jamais notre mérite.

 L'esprit d'équipe ensuite, l'esprit de camaraderie. On dira peut-être esprit de caste, de clan, de corps. Soit, si cela veut dire que l'on a la volonté d'être les meilleurs et que cela ne vous est pas donné par quelque grâce d'état ou d'uniforme.

 Oui, nous osions espérer être les meilleurs, mais les meilleurs parmi nos égaux, nos frères d'arme. Et, s'il y a caste du combat, clan de guerriers, si le parachutiste veut encore être aujourd'hui ce primus inter pares, c'est surtout à l'Indochine que nous le devons. Après la Bretagne ou la Hollande, avant Suez ou Timimoun, et aussi avant Kolwezi, il y eut l'Indochine : That Khé, Tu Lé ou Ðiên-biên-phu furent les creusets où se forgèrent l'esprit, la geste et la chevalerie parachutistes.

 Esprit français enfin. Cet esprit para qui devait jaillir du ciel d'Indochine, comme une corolle, a-t-on remarqué qu'il était particulièrement représentatif de ce que le soldat français a toujours eu de meilleur en comparaison de tous les autres ?

 L'astuce et la fougue, l'audace et la furia francese, l'intelligence du combat, le sens du terrain, le flair du danger, le goût de la manœuvre, la souplesse de l'approche, tout cela qui rend le parachutiste français le plus para des aéroportés, là aussi ce primus inter pares parmi nos camarades du monde entier, tout cela naquit de la guerre d'Indochine.

 J'ai souvent dit ou écrit, il faut "être et durer" ou encore " faire un pas... encore un pas " et savoir repartir à zéro.

  Le vieux soldat que je suis devenu essaie de continuer à servir en puisant certes dans son passé, mais en ayant le regard fixé sur ce que pourrait être demain, et où là comme ailleurs les paras qui furent toute ma vie sauront défendre une liberté qui n'a pas de prix.

 

Marcel BIGEARD

 

Résumé de la biographie historique de la carrière du général Bigeard

D'après divers revues et documents historiques 

et des livres qu'il a écrit 

" Pour une parcelle de gloire, De la brousse à la jungle"

"Ma Guerre d'Indochine", " Bataillon Bigeard à Tulè"

Ma guerre d'Indochine Bataillon Bigeard Les loups dans Bizerte Ceux du 3e RPIMa 3e BCCP Indochine L'enfer de Diên-Biên-Phu
Hachette Carrère

presse de la cité

France Empire édition BBK Hexagone René BAIL

 

*14 février 1916 naissance de Marcel Bigeard à Toul en Lorraine, appelé en 1936 au service militaire pour deux ans au 23e RI à Haguenau, il est libéré caporal chef en 1938, de nouveau civil, en mars 1939 il est rappelé au 23 RI et promu sergent et se porte volontaire pour les groupes francs, les commandos de l'époque, patrouilles sur les lignes de combat, embuscades ce qui lui faut d'être promu sergent-chef, puis adjudant à vingt-quatre ans. 

*10 mai 1940 les Allemands envahissent la France, le 22 juin 1940 l'Armistice est signé, une blessure et trois croix de guerre  sont à son actif ou il passe sergent-chef puis Adjudant.Il est fait prisonnier et envoyé au camp de prisonnier de Limbourg, deux tentatives d'évasions échouées la troisième sera la bonne en novembre 1941 et retourne à Toul puis direction Nice en zone libre jusqu'en 1942.

*1943 Il rejoindra Dakar, nommé adjudant chef de section d'une compagnie de coloniaux. Octobre 1943 promu sous-lieutenant il rallie Mekhnès au Maroc là il se porte volontaire pour partir à Alger suivre un entraînement parachutiste pour sauter en France pour des missions de sabotage avec les résistants français. Promu chef de bataillon de la résistance en Ariège nom de code "commandant Aube" il est parachuté le 8  août 1944 en Ariège, là il reçoit une citation à l'ordre de la division et une nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur, à vingt-huit ans il est chevalier de la Légion d'honneur, la Distinguished Service Order anglaise et de cinq citations plus une blessure de guerre.

*1945 il s'occupera d'une l'école d'officiers à Bordeaux composée de saint-cyriens et d'ancien FFI / FTP, puis il partira en Allemagne avec le grade militaire officiel de capitaine au 23e régiment d'infanterie coloniale. En septembre 1945 il part pour l'Indochine à Gia-Dinh près de Saigon, parcoure la Cochinchine de long en large, les Viets sont à leurs débuts d'embuscades. Mars 1946 à Haiphong avec le général Leclerc, un cessez-le-feu en discutions à Pris avec Ho Chi Minh donne un peu de répit aux soldats français d'Indochine.

*1946 affecté à Ban Chiieng Puoc sur la route coloniale 41 avec les 100 hommes de ce poste avancé au contact des Viets, quatre groupes de 25 commandos, des raids sur les arrières des Viets pendant quatre mois se montrent payant. Les 100 coloniaux de ce poste étant rapatriable on lui demande de rester en pays Thaï avec quatre cent cinquante  Thaïs encadrés par des officiers et sous officiers français. D'octobre 1946 à octobre 1947 cette colonne Bigeard refoulera les Viets à 120Km de la route coloniale 41.Mais vient son tour d'être rapatrié en france.

*Octobre 1948 il est toujours capitaine, chevalier de la Légion d'honneur, la Distinguished Service Order anglaise, cinq citations, onze fois la croix de guerre, deux blessures de guerre. IL partira former une compagnie du 3e bataillon para en formation à Saint-Brieuc en Bretagne pendant huit mois. Et c'est le départ pour un 2e séjour indochinois, le Tonkin, Haiphong, le Delta, en pays Thaï le poste de Yen Chau sur la route 41 vient d'être attaqué, il saute la nuit sur Yen Chau avec sa compagnie répartie dans huit Dakotas. En deux mois il perdra 30 paras dans cette mission, 200 Viets seront tués. Le 15 mars 1949 dans une jeep sur la route coloniale 41 lors d'une patrouille avec sa section "30 paras" en camions, il échappe à une embuscade des Viets son chauffeur et un médecin lieutenant sont tués.

*Mars 1949 à avril 1950 il formera et commandera le 3e bataillon thaï, au total 2530 hommes encadrés par des officiers et sous officiers paras français, ce bataillon éliminera le pays Thaï des Viets. En avril 1950 le capitaine Bigeard retourne à Hanoi et reçoit le commandement du BMI  bataillon de marche indochinois à Haiduong jusqu'en novembre 1950 pour des opérations sans cesse dans le Delta des centaines de Viets tués, des armes et munitions récupérés.

*Décembre 1950, retour à Paris après trois semaine en mer, puis Toul pour une permission de quatre mois. Il sera affecté en avril 1951 à Vannes pour commander la demi-brigade para qui forme des bataillons paras pour l'indochine. En septembre 1951 il part pour Saint Brieuc pour former le 6e bataillon para. En janvier 1952 il reçoit les quatre galons de commandant.

*20 juin 1952 il part pour un 3e séjour en Indochine avec le 6e bataillon para, en opération dans le Delta, le 15 octobre 1952 il sera parachuté avec le 6e bataillon para sur Tulé en pays Thaï, du 16 au 23 octobre avec 800 paras il fera face à la 312e Viet 12000 hommes après un repli de 100km de marche commando et des accrochages incessants il rejoint une zone plus calme. Tout le pays Thaï noir est aux mains des Viets sauf le terrain de Nasan, il est parachuté avec ses hommes le 25 décembre 1952 à Ban Som à 30km au sud de Nasan, raid sur Chien Dong et Sonla pour défendre la zone de Nasan jusqu'en mars 1953.En mai 1953 Nasan est abandonné, les viets ont maintenant leurs divisions, aidés par l'URSS et la Chine. Tout le pays Thaï est aux mains des Viet-minh.

*17 juillet il saute sur Langson tenu par les viets avec le 6e et 8e BPC bataillon parachutiste colonial, pour détruire les dépôts d'armes camouflés dans les grottes et que le génie fait sauter.

*20 novembre 1953 il est parachuté sur Diên-Biên-Phu au milieu des Viets, des combats au corps à corps seront nécessaire pour faire décrocher les Viets, suivront d'autres bataillons sur Diên-Biên-Phu. Le 29 décembre 1953 il rejoint la base de Séno avec le 6e BPC et 1er RCP régiment colonial parachutiste, mission, situer l'avance des sept bataillons du Viet-minh sur Diên-Biên-Phu.

*16 mars 1954 "Béatrice et Gabrielle deux postes avancés sur les collines de Diên-Biên-Phu sont tombées" il ressaute avec son bataillon sous le feu des Viets dans cette célèbre cuvette de Diên-Biên-Phu. pendant cinquante jours tous les bataillons et régiments dans cette cuvette se battront héroïquement jusqu'au 7 mai 1954 arrêt des combats.

*7 mai 1954 sur 15000 hommes au début de la bataille, 12000 seront prisonniers, 8000 mouront en captivité en quatre mois, libéré après les accords de Genève, amaigri mais le moral bon, le lieutenant colonel Bigeard ( promu à Diên-Biên-Phu ) rentre à paris le 25 septembre 1954 pour quatre mois de permission.

*Février 1955 affectation à l'école de guerre en qualité d'instructeur à l'état-major ou il aura l'occasion de faire une conférence sur la bataille de Diên-Biên-Phu.

*Octobre 1955 il rejoint le 3e RPC régiment parachutiste colonial "600 hommes" pour en prendre le commandement dans le constantinois, c'est là que naîtra la fameuse casquette Bigeard, le 3e RCP est resté en zone opérationnelle du 27 octobre au 5 décembre dans le massif de l'Edough. Il participe à l'utilisation de l'hélicoptère militaire de façon systématique pour les déplacement de troupes en missions contre les fellaghas. 

Juin 1956 le bataillon est mis à la disposition de la zone des Nementchas c'est là en opération qu'il fut de nouveau blessé, une balle en pleine poitrine, retour à paris ou il est nommé grand officier de la légion d'honneur par le président Coty.

Août 1956 Retour à Bône avec son bataillon dans les Nementchas, nouvelles missions, nouveaux accrochages avec les rebelles, nouvelles victoires.

*5 septembre 1956, faisant son footing quotidien sur les quais du port de Bône, trois arabes lui tire dessus par derrière, au bras, au ventre, et à la tête, trois jour d'hôpital seulement, retour en France, la baraka Bigeard continue

*Janvier 1957 il retourne à Alger nouvelle mission ramener la sécurité dans la ville pendant trois mois les paras y arriveront, mars 1957 il repart dans les massif au sud de Blida, avril 1957 opérations "Atlas et Agounnenda". En juillet 1957 retour à Alger les attentats ont repris, les paras recommencent comme en janvier et en août 1957 90% des terroristes sont arrêté, septembre 1957 retour aux opérations héliportées, novembre 1957 l'opération à Timimoun 1750 hommes, 11 avions, 6 hélicos, véhicules motorisés contre les rebelles qui tentaient une attaque contre les compagnies pétrolières, les missions se succèdent.

*Avril 1958 retour à paris ou on lui informe de former une centaine d'officiers à philippevilles. En décembre 1958 il rejoint la 25e division parachutiste dans le secteur de Saida en Oranie. Le 27 août 1959 le général De Gaulle le rencontrera à Alger, décembre  1959 il prend le commandement du secteur de Ain-Sefra, Méchéria, Géryville, 15000 hommes sont sous ses ordres. Muté à Oran pendant les événements d'Alger il ne n'est d'aucun complot même s'il comprend les mutins. Après cinq mois à Toul en permission il prend le commandement du 6e régiment en Centrafrique de juillet 1960 à janvier 1963 ou le président Dacko le fait commandeur du mérite centrafricain.

*1963 affectation à nouveau à l'école de guerre comme auditeur libre. Il commandera les 25° et 20° brigades para à Pau et Toulouse.

 

*1967 nommé général de brigade en 1967, il sera, de 1968 à 1970, commandant supérieur des forces Française terrestres du point d'appui de Dakar

 

*Février 1968 à juillet 1970 il commande les forces terrestres en Afrique noir à Dakar. C'est là que j'ai connu le général Bigeard venant du 1er RPIMa de Bayonne je suis affecté au 1er RIAOM de Dakar pour douze mois.

*Juillet 1970 retour à paris, là on lui propose d'être le commandant supérieur de l'océan Indien , Madagascar, les Iles Comores, l'Île de la Réunion, il arrivera à Tananarive en 1971. Il y restera jusqu'en juillet 1973 ou les force françaises quitteront Madagascar suite au accords d'indépendance.

*Septembre 1973 Général de division et commandant supérieur des forces Française du sud de l'océan Indien, il est nommé en qualité de deuxième adjoint du général d'armé Usureau, gouverneur militaire de Paris au camp des Loges à Saint-Germain. Il sera nommé général de corps d'armée 4 étoiles Commandant de la 4° région militaire à Bordeaux le 1er mars 1974.

*Mars 1974 à février 1975 il sera commandant de la 4e région militaire à Bordeaux, 40 000 hommes dont 10 000 paras. pendant ces 12 mois il visitera de nombreux régiments, la 11e division parachutiste lui teint à cœur. En septembre 1975 il est fait grand-croix de la légion d'honneur.

*Mars 1975 à août 1976 il sera nommé secrétaire d'état à la défense par le président M. Giscard d'Estaing , le 4 août 1976 il donne sa démission, en retraite de général de corps d'armée depuis le 14 février 1976 à l'age anniversaire des 60 ans .

*1978 député de la Meurthe et Moselle, président de la commission de la défense nationale jusqu'en 1981.il restera député jusqu'en juin 1988.

*1988 il profite d'une retraire bien mérité dans sa maison de Toul en lorraine, en écrivant des livres sur sa carrière militaire et des grandes batailles militaires d'Indochine et d'Alger, mais toujours attentif aux événements de notre époque et à la vie des armées surtout celle des régiments paras.

Ma réflexion  personnelle:

Merci mon général pour cette brillante carrière militaire dont chaque jeune soldat devrait prendre l'exemple, mais rassurez-vous, ils sont encore nombreux les jeunes et moins jeunes qui croient aux valeurs, aux sens du devoir, à l'honneur, à la fraternité, à la camaraderie, que j'ai connu dans les régiment paras. ces valeurs et le sacrifice de soi sont toujours présent dans ces régiments, leurs dernières missions pour la paix dans le monde l'ont prouvé. Même en mission de paix nos soldats paras meurent. 

 

Le Général Bigeard est l'officier le plus décoré de l'Armée Française

Grand -croix de la légion d'Honneur

Vingt cinq citations dont 17 palmes sur les croix de guerres 39/45, des TOE et de la valeur militaire.

Médaille de la Résistance

Médaille des blessés (cinq blessures de guerre)

La Distinguished Service Order Anglaise

Grand Officier du Mérite Sénégalais

Grand Officier du Mérite Togolais

Grand Officier du Mérite Comorien

Grand Officier du Mérite Saoudite

Commandeur Américan Légion

Officier du Million d' héléphants du Laos

 

Liste des livres écrit par le général Bigeard

1957 PISTE SANS FIN réditeur Grancher 1er édition 2/12/57 sur les presses hélio de l'imprimerie Baconnier Frères à Alger photos Marc Flament

1957   CONTRE - GUERILLA

1959 AUCUNE BÊTE AU MONDE  réditeur Grancher :1er édition 1959 Imprimerie A. HUMBLOT et Cie  NANCY

1975   POUR UNE PARCELLE DE GLOIRE éditeur Edition1

1994   DE LA BROUSSE A LA JUNGLE Hachette carrère

1994   MA GUERRE D'INDOCHINE Hachette carrère

1995   MA GUERRE D'ALGERIE Hachette carrère

1997   FRANCE RÉVEILLE TOI éditeur Edition1

1998   LETTRES D'INDOCHINE T1  éditeur Edition1

1999   LETTRES D'INDOCHINE T2 éditeur Edition1

2000   LE SIÈCLE DES HÉROS éditeur corps 16

2001   J' AI MAL A LA FRANCE édition du polygone

2002   CRIER MA VERITE  le rocher

????  ÉQUIPE GAGNANTE éditeur Organisation

 ???? NOTRE DÉFENSE EN MAL D' UNE POLITIQUE éditeur Economica

 


Adieu ma France Avis internaute supérieur à 5 sur 10
Marcel Bigeard 
Rocher Eds Du ;  broché ; essai  ; 01/2006

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Paroles d'Indochine
Marcel Bigeard 
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Ma guerre d'Algérie
Marcel Bigeard 
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De la brousse à la jungle
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Crier ma vérité
Marcel Bigeard 
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Génération djebels  - Guerre d'Algérie 1954-1962
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J'ai mal à la France Avis internaute supérieur à 5 sur 10  - Le prix d'un engagement, réponse à un mensonge
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Piste sans fin
Marcel Bigeard  Marc Flament 
Grancher ;  cartonné ; récit  ; 09/2000
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Aucune bête au monde
Marcel Bigeard  Marc Flament 
Grancher ;  broché ; beau livre  ; 02/2000
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Le siècle des Héros
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Lettres d'Indochine  - Lettres d'Indochine T2
Marcel Bigeard 
Editions N.1 ;  broché ; récit  ; 03/1999
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Ma guerre d'Indochine
Marcel Bigeard 
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Lettres d'Indochine
Marcel Bigeard 
Editions N.1 ;  broché ; récit  ; 05/1998
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Pour une parcelle de gloire
Marcel Bigeard 
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De la brousse à la jungle
Marcel Bigeard 
J'ai Lu ;  poche ; récit  ; 09/1995
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Ma guerre d'Indochine
Marcel Bigeard  Eric Bouvet 
Hachette-Carrere ;  cartonné ; beau livre  ; 01/1994
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