L'imposture chez Rimbaud.
Il est arrivé à Rimbaud de composer des poèmes de choix, je ne le nie
pas un instant. Mais que dire, pour prendre un exemple célèbre, du «
Bateau ivre » ? Que ce que les exégètes ont bien pu inventer pour
donner du prix à ce charabia ? Par quels chemins tortueux ces parfaits
érudits sont ils passés pour réussir le tour de force d'étaler et de
vendre sans complexe, et au prix fort, leur science quant à la valeur
de ce « baratin versifié » ? Comment peuvent-ils ainsi faire illusion
aussi longtemps sans faire naître une saine et salutaire suspicion ?
Selon moi cette oeuvre est tout simplement digne d'un canular de
potache. Il est vrai que l'ancienneté de cette oeuvre, le prestige de
son auteur, son particulier retentissement dans les couloirs des lycées
(contribuant ainsi à en faire une espèce de légende calibrée répondant
parfaitement aux goûts du siècle, surtout chez les pubères émotifs
un peu fragiles), lui confèrent un cachet poétique qui trompe tout le
monde. Les «connaisseurs» admirent le "Bateau ivre", qu'ils
soient simples ignorants ou bien éminents docteurs en lettres. Dans les
deux cas nous avons toujours affaire à de pauvres imbéciles victimes
du tapage culturel ambiant. Osons aujourd'hui désacraliser ces genres
de mythes nés de la bêtise intellectuelle (elle existe !) qui polluent
notre jugement, notre sens critique, conditionnent notre pensée vers le
bas et amoindrissent nos défenses mentales. Osons dire que le « Bateau
ivre », c'est tout simplement un bel exemple d'âneries portées au
rang de légende universelle. J'ose affirmer ici que le « Bateau ivre
» ne serait qu'une grossière mais efficace, durable, énorme
plaisanterie de Rimbaud. Au plus ces vers ne seraient que de banales élucubrations,
divagations nombrilistes et masturbations d'un auteur en mal de mal-être.
Il était en effet très à la mode à l'époque de Rimbaud de jouer les
poètes maudits, incompris et à la pensée souvent éthérée et
toujours hermétique (en un autre temps pas si éloigné de Rimbaud, il
était de bon ton pour les marquises et les dames du monde d'avoir des
"vapeurs "). Le «Bateau ivre» n'est que le Veau d'Or de la
poésie : une incommensurable hérésie. Le triomphe de la vérité est
parfois au prix de quelque apparent sacrilège. J'ose lever le voile sur
le « mystère Rimbaud », quitte à vous déplaire un instant en vous
montrant le visage de hideur qui se dissimule sous une imposture longue
de plus d'un siècle. Raphaël Zacharie de Izarra ========
Rimbaud, ce rigolo. Osons désacraliser le "Bateau Ivre", et "Une saison en Enfer" de ce plaisantin de Rimbaud. Tout d'abord Rimbaud a un nom aux sonorités triviales, grotesques, populacières, ce qui n'est déjà pas pour lui faire honneur. Mais surtout Rimbaud n'a pas de particule. A partir de là, de quoi peut-il de targuer ce rimailleur plein de sempiternelles "hideurs", les poches pleines de trous ? Je lui trouve le haillon un peu trop facile à ce joli. Sa semelle est bien trop usée pour être honnête. Dehors les imposteurs de la poésie avec leur charabia poétisant, avec leurs émois nombrilistes d'enfants de quatre ans ! Un bon poète est un poète qui sait se mettre à la portée des gens SIMPLES et SENSES comme moi. Je n'entends rien au "Bateau Ivre". Ca n'est pas moi qui suis un mauvais lecteur, c'est Rimbaud qui est un imbécile. Raphaël Zacharie de Izarra raphael.de-izarra@wanadoo.fr |